LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
IV. La fin de la maladie
1. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
IV. La fin de la
maladie (1)
Toute magie est une tentative pour
réconcilier l’inconciliable. Toute religion
est la re-connaissance de ce que
l’inconciliable ne peut être réconcilié.
Maladie et perfection sont inconciliables.
Si Dieu t’a créé parfait, tu es parfait. Si tu
crois que tu peux être malade, tu as placé
d’autres dieux devant Lui. Dieu n’est pas en
guerre contre le dieu de la maladie que tu
as fait, mais tu l’es, toi. Il est le symbole de
la décision de rejeter Dieu, et tu as peur de
lui parce qu’il n’est pas conciliable avec la
Volonté de Dieu. Si tu l’attaques, tu le
rends réel pour toi. Mais si tu refuses de
l’adorer sous quelque forme qu’il
t’apparaisse et où que tu penses le voir, il
disparaîtra dans le néant dont il a été fait.
2. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
IV. La fin de la
maladie (2)
La réalité ne peut se faire jour que dans un
esprit qu’aucun nuage n’obscurcit. Elle est
toujours là pour être acceptée, mais son
acceptation dépend de ton désir de l’avoir.
Connaître la réalité doit comporter le désir
de juger l’irréalité pour ce qu’elle est.
Passer sur le néant, c’est simplement le
juger correctement et, grâce à ton
aptitude à l’estimer véritablement, en
lâcher prise. La connaissance ne peut pas
se faire jour dans un esprit rempli
d’illusions, parce que la vérité et l’illusion
sont inconciliables. La vérité est entière et
elle ne peut pas être connue par une
partie d’esprit.
3. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
IV. La fin de la
maladie (3)
La Filialité ne peut pas être perçue comme
partiellement malade, parce que la
percevoir de cette façon c’est ne pas la
percevoir du tout. Si la Filialité est une, elle
est une à tous égards. L’unité est
indivisible. Si tu perçois d’autres dieux, ton
esprit est divisé et tu ne seras pas capable
de limiter la division, parce que c’est le
signe que tu as soustrait une partie de ton
esprit à la Volonté de Dieu. Cela signifie
qu’elle est hors de contrôle. Être hors de
contrôle, c’est être hors de la raison, et
alors l’esprit devient déraisonnable. En
définissant l’esprit faussement, tu le
perçois fonctionnant faussement.
4. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
IV. La fin de la
maladie (4)
Les lois de Dieu garderont ton esprit en paix
parce que la paix est Sa Volonté, et Ses lois
sont établies pour la maintenir. Ses lois sont
celles de la liberté, mais les tiennes sont celles
de l’asservissement. Puisque liberté et
asservissement sont inconciliables, leurs lois
ne peuvent être comprises ensemble. Les lois
de Dieu n’opèrent que pour ton bien, et il
n’est point d’autres lois à part des Siennes.
Tout le reste est simplement sans loi et donc
chaotique. Or Dieu Lui-même a protégé tout
ce qu’il a créé par Ses lois. Tout ce qui ne leur
est pas soumis n’existe pas. «Les lois du
chaos» est une expression in-signifiante. La
création est en parfait accord avec Ses Lois et
le chaotique est sans signification parce qu’il
est sans Dieu. Tu as «donné» ta paix aux dieux
que tu as faits mais ils ne sont pas là pour te
l’enlever et tu ne peux pas la leur donner.
5. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
IV. La fin de la
maladie (5)
Tu n’es pas libre d’abandonner la liberté, mais
seulement de la nier. Tu ne peux pas faire ce
qui n’était pas l’intention de Dieu, car ce qui
n’est pas Son intention n’arrive pas. Tes dieux
n’apportent pas le chaos; c’est toi qui les
revêts de chaos et qui l’acceptes d’eux. Tout
cela n’a jamais été. Il n’y a jamais rien eu, que
les lois de Dieu, et il n’y aura jamais rien, que
Sa Volonté. Tu fus créé par Ses lois et par Sa
Volonté, et la manière de ta création t’a établi
comme créateur. Ce que tu as fait est si
indigne de toi que tu ne pourrais guère le
vouloir, si tu étais désireux de le voir tel que
c’est. Tu ne verras rien du tout. Et ta vision
automatiquement se portera plus loin sur ce
qui est en toi et tout autour de toi. La réalité
ne peut pas passer au travers des obstructions
que tu interposes, mais elle t’enveloppera
complètement quand tu en lâcheras prise.
6. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
IV. La fin de la
maladie (6)
Quand tu as fait l’expérience de la
protection de Dieu, faire des idoles devient
inconcevable. Il n’y a pas d’étranges
images dans l’Esprit de Dieu, et ce qui n’est
pas dans Son Esprit ne peut pas être dans
le tien, parce que vous êtes d’un même
esprit et cet esprit Lui appartient. Il est à
toi parce qu’il Lui appartient; car la
propriété, pour Lui, c’est le partage. Et s’il
en est ainsi pour Lui, il en est ainsi pour
toi. Ses définitions sont Ses lois, car par
elles Il a établi l’univers pour ce qu’il est.
Aucun des faux dieux que tu tentes
d’interposer entre toi et ta réalité n’affecte
le moindrement la vérité. La paix est à toi
parce que Dieu t’a créé. Et Il n’a créé rien
d’autre.
7. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
IV. La fin de la
maladie (7)
Le miracle est l’acte d’un Fils de Dieu qui a
mis de côté tous les faux dieux et qui
appelle ses frères à faire de même. C’est
un acte de foi, parce qu’il reconnaît que
son frère peut le faire. C’est un appel au
Saint-Esprit dans son esprit, un appel qui
est renforcé par l’union. Parce que le
faiseur de miracles a entendu la Voix de
Dieu, il La renforce en un frère malade en
affaiblissant sa croyance en la maladie,
qu’il ne partage pas. Le pouvoir d’un esprit
peut luire en un autre, parce que toutes
les lampes de Dieu furent allumées par la
même étincelle. Elle est partout et elle est
éternelle.
8. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
IV. La fin de la
maladie (8)
En beaucoup il ne reste que l’étincelle, car
les Grands Rayons sont obscurcis. Or Dieu
a gardé l’étincelle vivante afin que les
Rayons ne puissent jamais être
complètement oubliés. Pour peu que tu
voies la petite étincelle, tu apprendras
qu’il est une plus grande lumière, car les
Rayons sont là sans être vus. Percevoir
l’étincelle guérira, mais connaître la
lumière créera. Or dans le retour il faut
d’abord que la petite lumière soit
reconnue, car la séparation fut une
descente de l’immensité vers la petitesse.
Mais l’étincelle est toujours aussi pure que
la Grande Lumière, parce qu’elle est l’appel
restant de la création. Mets toute ta foi en
elle et Dieu Lui-même te répondra.