Bruxelles, bureau européen.
Des policiers de l’antiterrorisme de neuf pays de l’Union européenne (UE) participent, mercredi 17 avril, à des simulations d’attentats visant des bâtiments, des trains rapides, des conteneurs, des centrales énergétiques, etc. Le fait que cette opération impliquant des unités spécialisées survienne au lendemain des attentats de Boston est décrit comme un "pur hasard" par la Commission européenne, qui assure la conduite et la surveillance des opérations : l’exercice était préparé depuis huit mois, assure le porte-parole de la commissaire aux affaires intérieures, Cecilia Malmström.
L’exercice, essentiellement destiné à tester la capacité de riposte et la coordination face à des attaques terroristes simultanées, se déroule en Autriche, en Belgique, en Espagne, en Irlande, en Italie, en Lettonie, en Roumanie, en Slovaquie et en Suède. Dans chacun de ces Etats, des policiers issus de quatre pays participent aux opérations.
L’EXERCICE PLUS IMPORTANT JAMAIS ORGANISÉ PAR LE RÉSEAU
Elles sont organisées dans le cadre du réseau Atlas, qui vise aussi à faciliter la coopération policière grâce à des séminaires, des échanges et diverses rencontres. Atlas (qui regroupe les Vingt-Sept mais aussi la Suisse et la Norvège) comporte plusieurs groupes de travail : naval, transport terrestre, transport aérien et bâtiments.
L’exercice de mercredi est le plus important jamais organisé par le réseau. Celui-ci avait orchestré, en mai 2010, un exercice conjoint impliquant 32 unités de 27 pays à l’aéroport de Châteauroux-Déols, dans l’Indre. Un scénario de prise d’otages à bord de deux avions de ligne avait été monté et impliquait notamment le GIGN. Négociateurs, tireurs d’élite et forces d’assaut, soit près de 400 hommes, avaient participé à l’entraînement.
La Commission entend, lors de chaque exercice, identifier les points forts et les faiblesses de la coopération entre les différents services concernés.
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