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Kidnapping massif d'écolières dans le nord du Nigeria

Les jeunes filles devaient passer cette semaine un examen donnant accès à un diplôme commun à plusieurs pays d'Afrique anglophone.

Le Monde avec AFP

Publié le 15 avril 2014 à 15h50, modifié le 15 avril 2014 à 17h13

Temps de Lecture 1 min.

Au moins cent jeunes filles ont été enlevées, mardi 15 avril, dans un établissement d'enseignement secondaire du nord-est du Nigeria par des hommes lourdement armés, a déclaré Emmanuel Sam, responsable de l'éducation pour la ville de Chibok, dans l'Etat de Borno, dans le nord du pays, où les islamistes de Boko Haram sont très actifs. L'Agence France-presse évoque « plus de cent lycéennes enlevées », tandis que la BBC parle d'environ deux cents adolescentes.

Selon un habitant cité par l'Agence France-presse, des hommes armés sont arrivés « dans des camions et sur des motos et ils se sont dirigés vers l'école ». D'autres habitants ont déclaré sous couvert de l'anonymat que les jeunes filles enlevées devaient passer cette semaine un examen donnant accès à un diplôme commun à plusieurs pays d'Afrique anglophone, le West African Examinations Council (WAEC).

Au cours d'une précédente attaque cette année dans l'Etat de Borno, des assaillants de Boko Haram avaient encerclé une école de filles, faisant sortir toutes les lycéennes et leur ordonnant de regagner leur village immédiatement. 

ASSASSINATS, DESTRUCTIONS D'ÉCOLES, ATTAQUES DE VILLAGES

Le Nigeria subit une vagues d'attaques terroristes ces derniers jours. Lundi, soixante-douze personnes ont été tuées et cent vingt-quatre blessées par l'explosion d'une bombe dans une gare routière en pleine heure de pointe, à Abuja, la capitale. Aucune revendication n'est parvenue pour le moment, mais les soupçons se portent sur Boko Haram.

En proie depuis 2009 aux actions terroristes de Boko Haram (« l'éducation occidentale est interdite » en haoussa), le nord-est du Nigeria connaît depuis le début de l'année une flambée de violences sans précédent. Les assassinats, destructions d'écoles, attaques de villages, sont devenus quasi quotidiens et auraient fait au moins sept cents morts en l'espace de deux mois, selon l'organisation non gouvernementale Human Rights Watch. Amnesty International n'hésite plus à dire que la crise est devenue un « conflit armé ».

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