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Santé

Une activité physique quotidienne est bonne pour... le cerveau des enfants !

Une activité physique quotidienne chez les enfants de 8 à 9 ans pourraient avoir des effets protecteurs sur le cerveau tout au long de la vie. Explications.
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L'activité physique est bonne pour... le cerveau !
Des chercheurs ont montré que les enfants pensent et apprennent mieux lorsqu'ils pratiquent régulièrement une activité physique.
Matthew Lloyd / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images/AFP

Obésité, maladies cardiovasculaires… l’épidémie d’inactivité physique est identifiée depuis quelques temps déjà comme une menace sérieuse pour la santé publique.

ÉTUDE. Plus surprenant, cela ne concerne pas seulement notre corps mais aussi… notre cerveau. Des chercheurs ont montré que les enfants pensent et apprennent mieux lorsqu’ils pratiquent régulièrement une activité physique. Leurs résultats ont été publiés dans la revue médicale Pediatrics.

Une amélioration des capacités attentionnelles et des fonctions cognitives

Concrètement, 221 enfants de 7 à 9 ans ont été répartis en deux groupes, dont l’un a été soumis à un programme sur 9 mois comprenant deux heures d’activité après l’école, entrecoupée de temps de repos. Les scientifiques ont recueilli les scores de performances cognitives via des tests et des données d’imagerie cérébrale dans les deux groupes, avant et après le programme. Ils ont noté une amélioration des capacités attentionnelles et des fonctions cognitives (compréhension, capacités d’analyse, synthèse) chez ces enfants prépubères.

MATURATION. En fait, à cet âge-là (entre 7 et 9 ans environ), s’opèrent des changements importants des structures, fonctions et connexions cérébrales. Ainsi, il y a une amélioration logique des fonctions cognitives à ce moment de la vie, mais elle s’est révélée plus importante chez ceux ayant participé au programme.

La diffusion de nos résultats est particulièrement importante pour les professionnels de l’éducation et les responsables politiques

Un mode de vie actif durant l’enfance pourrait donc avoir des effets protecteurs sur la santé du cerveau tout au long de la vie. « Vu le déclin rapide des programmes d’activités physiques pour les enfants à l’école, la diffusion de nos résultats est particulièrement importante pour les professionnels de l’éducation et les responsables politiques », concluent les auteurs de ce travail.

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