Dopage - L'Aicar, pour la première fois détectable
Par Renaud BREBAN le 04/07/2014 à 16:42
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Le cyclisme est toujours à la pointe de la lutte contre le dopage et cette avancée peut faire douter certains des 198 participants au Tour de France qui voudraient tricher. En effet, les contrôles antidopages, menés par la Fondation Antidopage du Cyclisme (CADF), l'Union Cycliste Internationale (UCI) et l'Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD), pourront détecter l'Aicar, une première. "Quelques 200 contrôles urinaires ont été planifiés, soit en moyenne huit par jour. Le vainqueur d'étape et le maillot jaune sont systématiquement contrôlés. Quant aux autres couerurs, ils sont désignés sur la base d'informations stratégiques partagées par la CADF et la direction des contrôles de l'AFLD", expliquent les autorités qui s'occuperont de ces contrôles sur cette 101ème édition comme le relate l'AFP. En plus de ces contrôles, tous les coureurs ont dû se soumettre à un prélèvement de plasma avant le grand départ de Leeds pour apporter des données au passeport biologique. De plus, "selon les recommandations de l'Agence Mondiale Antidopage (AMA), des contrôles inopinés seront effectués à tout moment si des informations concordantes le nécessitent. Mais la CADF et l'AFLD respecteront une fenêtre de repos entre 23 et 6h du matin."
Comme les années précédentes, c'est le laboratoire de Châtenay-Malabry qui testera les différents prélèvement, en 24 heures : "Ce sera le laboratoire pivot durant l'épreuve", ajoutent-t-ils.
Mais nouveauté cette année, l'Aicar pourra être détecté : "Le laboratoire de Cologne (en Allemagne, ndlr) a définitivement validé la distinction entre l'Aicar produite par l'organisme et celle, synthétique, ingérée par les tricheurs. Par ailleurs, les phtalates -résidus plastiques issus des poches sanguines destinées aux autotransfusions-, pour lesquelles il n'existe encore aucun autre test seront détectés à Châtenay-Malabry."