C'est en début d'après-midi que la rumeur est partie d'un article posté sur un blog de Marianne spécialisé dans le milieu de la police. Selon l'article, annoncé comme "exclusif", le roi d'Arabie Saoudite, arrivé ce samedi à Vallauris, aurait demandé qu'une policière soit écartée du dispositif de surveillance de la plage de la Mirandole, privatisée pour l'occasion.
"A l'extrême limite, elle pouvait continuer à surveiller la villa si elle le souhaitait, mais elle devait s'éloigner de la plage à l'heure du bain. Evidemment, le message du roi n'a laissé aucune trace écrite [...]", précise le journaliste.
En quelques heures, l'information est reprise par des dizaines de médias qui citent les propos d'un syndicaliste policier, Sylvain Martinache, délégué Unsa-CRS pour la zone Sud. Mais, ce dernier, joint par Nice Matin dément avoir dit à des journalistes que la policière a été "écartée de la sécurité du roi et affectée à la sécurité du parc automobile". "La collègue en question n'a jamais eu de problème. C'est une mauvaise info qui a été donnée", avance-t-il après s'être rendu sur les lieux ce lundi après-midi .
Selon lui, trois zones de surveillance ont été données aux CRS: l'entrée de la villa, l'escalier menant à la plage et la plage elle-même. La femme CRS, au coeur du buzz aujourd'hui, n'a "jamais été affectée à la surveillance de la plage".
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En fait selon nos informations, tout est parti d'une consigne donnée par la hiérarchie policière samedi lors de l'arrivée du roi dans sa villa. Un haut responsable a demandé aux deux fonctionnaires de police en uniforme, un homme et une femme, d'être discrets pendant la baignade du roi et de ses proches et de se mettre à l'écart.
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