Une éducation anti-sexiste, pourquoi ? Comment ? [dossier thématique]

Pourquoi cette préoccupation ?

Les principales données chiffrées concernant les écarts entre hommes et femmes sont résumées dans ce tableau issu du site de l’Observatoire des inégalités. (publication de mars 2015)

tableau_inegalites_HF

Malgré l’accès aux études universitaires, et un taux de diplômés plus élevé chez les femmes que chez les hommes, les femmes restent confinées dans des emplois moins rémunérateurs, voire restent moins payées que les hommes pour le même travail.

Alors bien sûr, ce ne sont que des données comptables, et on pourrait dire que cela n’a rien à voir avec la vie, que nous ne sommes pas si malheureuses, etc…

Mais malheureusement d’autres chiffres sont encore plus alarmants :

Selon une enquête publiée par l’agence des droits fondamentaux de l’union européenne et basée sur des entretiens avec 42 000 femmes dans 28 pays de l’UE,  :

« Les résultats de l’enquête concernant la France sont inquiétants. 44 % des femmes interrogées affirment avoir subi des violences depuis l’âge de 15 ans et 47 % disent en avoir subi avant cet âge-là. 29 % des Françaises ont notamment connu une forme de « traque furtive ». « Il existe certaines bonnes pratiques en France, notamment concernant l’assistance aux victimes. Mais le besoin de prévention reste crucial, et ce dès le plus jeune âge », explique Friso Roscam Abbing, qui recommande des campagnes de sensibilisation ciblant également les hommes. »

(selon un article du figaro de mars 2014, accès au rapport du FRA ici)

Il ne s’agit donc pas uniquement d’une comptabilité mesquine, mais d’une réelle discrimination subie que rien ne justifie objectivement.

Une des actions à notre portée est l’éducation que nous donnons à nos enfants, même si c’est toujours plus facile à dire qu’à mettre en application car chacun de nous est sous influence plus ou moins consciente à la fois de son éducation, et de son environnement.

Le sexisme c’est quoi ?

Si nous voulons parler d’une éducation « anti-sexiste », la première des choses est de cerner « l’ennemi ». Alors oui, au fait, le sexisme, c’est quoi ?

Le Larousse nous dit : « attitude discriminatoire fondée sur le sexe », ce qui ne me renseigne pas beaucoup.

Qu’est-ce qu’une « attitude discriminatoire » ? Quant à « fondée sur le sexe », de quel sexe parle –t-on ?

Voir cet article « Nos cinq sexes » du magazine Sciences Humaines, où il est question de sexes génétique, anatomique, hormonal, social et psychologique qui ne sont pas toujours rigoureusement « en phase » pour tout le monde.

Mais justement, chaque personne devrait pouvoir avoir les mêmes droits, quels que soient ses cinq sexes et les représentations qu’elle s’en fait.

La définition wikipédia est un peu plus explicite :

« Le sexisme est un terme apparu dans les années 1960 en parallèle avec l’essor du féminisme. Ce mot, calqué sur « racisme », a pour vocation de dénoncer les croyances, valeurs et attitudes fondées sur des modèles stéréotypés et intériorisés, bref, la construction genrée de la société. »

Et je la préfère à celle du Centre national de ressources textuelles et lexicales :

« Attitude discriminatoire adoptée à l’encontre du sexe opposé (principalement par les hommes qui s’attribuent le meilleur rôle dans le couple et la société, aux dépens des femmes reléguées au second plan, exploitées comme objet de plaisir, etc.). »

Qui n’est pas exacte : on peut se montrer sexiste à l’égard de son propre sexe tant certains préjugés sont intériorisés malgré nous.

Dans cet article, la blogueuse Jaddo exprime très bien comment on peut à son insu être imprégné de certaines formes de racisme ou de sexisme.

L’institut pour l’égalité des femmes et des hommes en Belgique a écrit 68 pages de définitions sur le sexisme : j’avoue que je n’ai pas tout lu !

Voici la définition « de synthèse » :

« Le sexisme est :

  1. un ensemble de convictions ayant trait aux sexes et à la relation entre les sexes. Cette conviction renferme un lien hiérarchique objectif entre les deux sexes, lequel est, par ailleurs, jugé souhaitable. (D1)

  2. un acte basé sur une distinction injustifiée opérée entre les sexes et entraînant des conséquences préjudiciables pour un ou plusieurs individus de l’un des deux sexes. (D2) »

Cela correspond finalement assez bien l’idée que je me fais du sexisme, comme étant fondé sur des préjugés culturel niant l’égalité de droits, et conduisant à des injustices.

Différentes manifestations du sexisme

Nous avons beaucoup évoqué le sujet sous des formes très diverses ici sur les VI, et cela dès nos débuts en 2011.

En effet, notre Guest de novembre 2011, socio sauvage nous expliquait comment les filles et les garçons sont socialisés de manière différente dans leur famille et à l’école, et comment sans nous en rendre compte, nous incitons les filles à l’intériorité, et les garçons à l’expansion, par les activités qu’elles et ils sont incités à pratiquer, plutôt en intérieur pour les filles et en extérieur pour les garçons : (comment se construisent les inégalités de genre Part I)

Et aujourd’hui encore et toujours, nous nous interrogeons sur les représentations que nous nous faisons de notre enfant fille ou garçon même avant la naissance, sur nos sentiments de joie ou de déception à l’annonce du sexe de l’enfant à naître. Voir cet article de Drenka posté en aout 2014 dans le cadre des vacances des VI « les anges ont-ils un sexe ? » . (Prenez le temps de lire aussi les commentaires)

La place du père est évidemment importante dans la construction des représentations genrées de l’enfant.

Que ce soit à propos des stéréotypes pour le moins surprenants diffusés par le « livret de paternité » adressé par la CAF aux futurs papas.

Ou dans cette interrogation que nous livre Père de famille « devenir père c’est grave docteur ? », qui prône avant tout la confiance en ses capacités et en celles de son conjoint, tant en effet il est bien question de confiance lorsqu’il s’agit de faire à chaque parent sa juste place auprès de l’enfant. Se faire mutuellement confiance, c’est une condition pour s’affranchir des stéréotypes et inventer les repères qui permettront à nos enfants de ne pas s’y laisser enfermer.

Comme nous le montrions dans « ces nouveaux pères du moyen âge » la tendresse paternelle n’est pas si nouvelle que le prétendent actuellement les médias et du coup certains stéréotypes ne sont peut-être pas si « naturels ».

Quant au sexisme à l’école, il est évoqué dans cet article « l’égalité des sexes à l’école », où l’espace de parole et de jeu laissé aux garçons est plus important que celui laissé aux filles, sans parler de l’absence de référents féminins dans les programmes d’histoire. (en sciences c’est encore pire !)

Dans son deuxième billet, Comment se construisent les inégalités de genre. Partie II, socio sauvage évoque l’influence des industries culturelles et médiatiques, notamment le rôle des jouets. Il aborde aussi le rôle des activités non mixtes, et la place importante des sports pratiqués par les garçons.

Les représentations médiatiques ne cessent de nous chatouiller, tels ce Dico des filles qui sous couvert de modernité pailletée véhicule une morale discutable, et un certain nombre d’idées fausses.

Voir « Dico des filles 2014, amis neurones, nous avons du pain sur la planche »

ou encore plusieurs articles sur l’hypersexualisation, cette tendance déguiser les petites filles en vamps et les petits garçons en gros durs dès leur plus jeune âge, avec

Les jouets et le marketing autour des jouets a inspiré lilaetlemagicien qui a rédigé plusieurs articles

Contre les jouets sexistes – Introduction – l’injonction à un genre

Contre les jouets sexistes – première partie – la construction de la féminité et de la virilité

Contre les jouets sexistes – deuxième partie – la norme hétérosexuelle

Contre les jouets sexistes – troisième partie – alternatives et luttes

La littérature jeunesse est un vecteur non négligeable de stéréotypes, y compris celle conseillée aux enseignants par le ministère de l’éducation nationale. C’est ce que montre Virginie HOUADEC, sociologue, membre d’une équipe de recherche du CNRS « Genre et éducation » à l’université de Toulouse 2 Le Mirail, notre Guest de décembre. (Voir Retour sur le sexisme dans la littérature jeunesse)

Dans son troisième volet, Comment se construisent les inégalités de genre. Part III,  socio sauvage rapporte des discussions sur l’intérêt de la mixité, qui n’a pas réalisé toutes ses promesses en termes d’émancipation. Pour l’instant, la conclusion est que la non-mixité « contribue à entériner la distinction sociale entre garçon et fille ».

Quant à la contribution des sciences sociales à l’émancipation individuelle vis-à-vis des stéréotypes de genre, il estime qu’il n’y a pas suffisamment de recul sur les expériences éducatives de déconstruction des genres.

Je ne sais pas si nous avons besoin d’aller jusqu’à une déconstruction des genres.

Alors concrètement que faire ?

Les expériences « neutral gender » :

Certains parents choisissent d’élever leur enfant le plus longtemps possible en dehors de toute influence genrée en ne révélant pas leur sexe.(Voir cet article du journal le Point sur un couple canadien)

J’avoue que je trouve cela un peu extrême, et personnellement, je ne crois pas que ce soit plus une solution que l’interdiction totale d’écrans ou de téléphone portable. Notre société est ce qu’elle est, ce n’est pas en l’ignorant qu’on peut apprendre à y évoluer, ni l’améliorer.

Traiter rigoureusement de la même façon filles et garçons de la famille :

Cela peut en effet être une tentation de se dire qu’on va faire faire danse et judo à tout le monde. Mais comme cela est très bien exposé dans le livre « Du coté des petites filles  » d’Elena Gianini Belotti (livre paru en 1974, mais encore d’actualité), nous avons sans nombre d’attentes et d’attitudes inconscientes qui reproduisent malgré nous les stéréotypes. Par exemple ,si nous n’y prenons garde, c’est à la fille de la maison que nous demanderons d’aider à servir à table, et au garçon d’aider au jardin. (je ne sais plus si ce sont les exemples du livre, mais c’est l’esprit)

Et comme évoqué dans cet article de parents infos bébés « Eduquer sa fille et son garçon de la même façon, est-ce vraiment possible ?« , tout n’est pas si simple.

D’une part nos enfants éprouvent à certaines périodes un besoin de différenciation. Je ne crois pas que l’enfent attende d’entrer au CP pour comprendre que filles et garçons sont différents.

Je crois aussi qu’il est important de cultiver le droit à la différence. Mais ce qui est important c’est que « différent » ne signifie pas « moins de droit » ou « pas le droit de pratiquer telle ou telle activité ».

Quand j’entends « traiter pareil », je ne peux m’empêcher de penser à cette phrase souvent rappelée sur les VI « Donner pareil, c’est donner moins » de Faber et Mazlish, en ce sens qu’à vouloir toujours faire pareil pour tous, on ne respecte jamais les besoins de chacun qui sont par essence différents, chaque être étant unique.

Et si finalement sur cette différentiation des sexes, c’était pareil, si au fond, le principal n’était pas le genre de nos enfants, mais leur personnalité propre, et la possibilité de la construire librement en sachant évoluer parmi les lois sociales ?

Et si le plus important n’était pas d’abord d’inculquer à nos enfants le respect d’eux-mêmes et des autres ?

L’éducation sexuelle :

Une éducation sexuelle qui ne se réduit pas à la description des fonctions biologiques, sur les VI, nous en formulons tous plus ou moins le vœu. C’est une pierre non négligeable à l’édifice du respect de soi-même.

Récemment encore un article intitulé « l’accès des préadolescents à la pornographie » revient sur un fait divers survenu dans un collège parisien et appelle à une meilleure éducation sexuelle pour nos enfants, qui passe par une éducation au respect de soi-même et des autres.

Un autre sur les livres que l’on peut selon leur âge feuilleter avec eux ou laisser traîner : Comment éduquer nos enfants à la sexualité

Le mythe de la virginité, un autre tabou bien « genré », a été abordé dans « la virginité en question »

En 2012, nous commentions des recommandations de l’OMS à l’intention des états pour la mise en œuvre d’une éducation sexuelle dont voici l’introduction :

« Ce document est un plaidoyer pour l’instauration d’une éducation sexuelle holistique qui donne aux enfants et aux jeunes, filles et garçons, une information objective, scientifiquement correcte, sur tous les aspects de la sexualité et qui, parallèlement, les aide à s’approprier les compétences nécessaires pour agir en fonction des connaissances acquises. Au final, il veut contribuer au développement d’une attitude respectueuse et tolérante et à une société équitable.

Traditionnellement, l’éducation sexuelle était concentrée sur les risques potentiels liés à la sexualité, comme les grossesses non prévues et les IST. Cette focalisation négative fait souvent peur aux enfants et aux jeunes. Elle ne répond pas à leur besoin d’informations et de compétences et, dans de nombreux cas, n’est pas en phase avec leur réalité.

Une approche globale, fondée sur la compréhension de la sexualité en tant que potentiel humain, aide les enfants et les jeunes à développer des aptitudes essentielles qui leur permettront de déterminer eux-mêmes leur sexualité et leurs relations pendant les étapes de leur développement. Elle leur donne les moyens dont ils ont besoin pour vivre une vie sexuelle et amoureuse épanouie et responsable. Ces moyens sont essentiels pour se protéger des risques possibles.

L’éducation sexuelle doit s’inscrire dans l’éducation au sens large et influer sur le développement de la personnalité de l’enfant. Par son caractère anticipatif, elle contribue à prévenir les effets potentiellement négatifs de la sexualité et à améliorer la qualité de vie, la santé et le bien-être. C’est dire que l’éducation sexuelle holistique promeut la santé en général »

«Contribuer au développement d’une attitude respectueuse et tolérante, et à une société équitable » : cela me paraît un beau programme.

L’éducation des garçons :

Un article de Nancy Huston sur l’éducation sexuelle des garçons nous a inspiré des réactions et des commentaires différents .

Une jeune idiote  a poussé un coup de gueule sur ce qu’elle a ressenti comme un autorisation à ne pas respecter les femmes, alors que j’y voyais une réelle interrogation sur la façon de ne pas couper les garçons de leurs émotions, de leur offrir une alternative au sexe vanté par les médias comme un produit de consommation.

Maman Dragon nous en a fait un débrief.

Personnellement, je ressens que nous parlons souvent des stéréotypes subis par les filles, et pas assez de ceux qui conditionnent les garçons, voir cet article de l’observatoire des inégalités « en finir avec la fabrique des garçons ».

« Quelque chose ne tourne pas rond chez les garçons. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : au collège, ils représentent 80 % des élèves sanctionnés tous motifs confondus, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes, ou encore 86 % des élèves des dispositifs « Relais » qui ­accueillent les jeunes entrés dans un processus de rejet de l’institution scolaire. Tous ces garçons ont-ils des problèmes, des troubles du comportement et/ou de l’apprentissage ? Eh bien non, loin s’en faut. Des travaux récents [1] montrent que leurs transgressions et leurs difficultés scolaires sont, le plus souvent et quel que soit leur milieu social d’origine, des conduites liées à la construction même de leur identité masculine. »

Développer l’estime de soi :

C’est la meilleure arme pour avoir un peu d’esprit critique par rapport aux injonctions sociétales, et ne pas se laisser mener complètement par son groupe de pairs.

Le sujet mérite un dossier thématique à part entière : voici ce que la recherche sur le site des VI ramène sur le sujet.

Nos comportements :

On n’insistera jamais assez sur les modèles que nous offrons aux enfants sans rien faire d’autre qu’être nous-mêmes.

J’avais été très marquée par cette enquête parue dans le British Journal of Developmental Psychology en mars 2013 et dont je vous parlais ici qui montre que plus les pères participent aux tâches ménagères, plus les petites filles ont tendance à considérer qu’elles ont de la valeur.

L’étude montrait aussi que plus les enfants passaient de temps devant la télé, et plus ils pensaient que les garçons avaient plus de valeur que les filles. J’avoue ne pas avoir lu complètement l’article en anglais cité en référence, mais rien ne prouve que les foyers où l’on regarde beaucoup la télé ne sont pas aussi ceux où les parents se conforment aux stéréotypes. Rien n’est dit non plus des émissions de télé regardées par les enfants, toutes n’ayant pas le même contenu.

Phypa

Bibliographie

Livres disponibles en prêt à la bibliothèque des VI :

Stop à l’hypersexualisation, protégeons nos filles de Tanith Carey

L’estime de soi, un passeport pour la vie de Germain Duclos

Le Ménage : la fée, la sorcière et l’homme nouveau de Christine CASTELAIN MEUNIER commenté ici

Autres :

Cerveau, Sexe et Pouvoir, BENOIT-BROWAEYS Dorothée, VIDAL Catherine commenté ici

Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes – les mécanismes psychosociaux du plafond de verre de Brigitte Laloupe, un livre plein de références sur la construction des inégalités hommes / femmes

Du côté des petites filles d’Eléna Gianini Belotti, qui nous fait prendre conscience des injonctions que nous formulons inconsciemment vis-à-vis d’un enfant fille ou d’un enfant garçon.(voir cet article « trente ans après du coté des petites filles » sur cairninfo et cet extrait des cahiers du GRIF)

Mon histoire des femmes, de Michelle PERROT

Cassons les clichés : fascicule diffusé par la Lige de l’enseignement à télécharger ici

Guide de métiers pour les petites filles qui ne veulent pas finir princesses de Catherine Dufour, un livre peut-être un peu difficile pour les petites filles, mais plein d’idées pour les plus grandes et pour les parents

En avant les filles, de Sandrine MIRZA pour donner à voir des modèles féminins qui font si cruellement défaut dans notre environnement médiatique

Des ressources à télécharger sur le site Adéquations pour une éducation non sexiste

Une revue : Clio, Femmes, Genre et Histoire et son site

Standards pour l’éducation sexuelle en Europe –  Un cadre de référence pour les décideurs politiques, les autorités compétentes en matière d’éducation et de santé et les spécialistes – les recommandations de l’OMS version française

Questions d’ados : un guide mis en ligne par le Conseil Départemental de l’Essonne (et peut-être d’autres ?) et qui répond sans tabou à de nombreuses questions sur le sexe.

British Journal of Developmental Psychology

May Ling Halim, Diane N. Ruble et Catherine S. Tamis-LeMonda, « Four-year-olds’ beliefs about how others regard males and females », British Journal of Developmental Psychology, vol. XXXI, n° 1, mars 2013.

Liens utiles :

L’observatoire des inégalités, des données chiffrées

L’institut Egaligones, une association dynamique qui s’est donné pour mission le développement égalitaire des filles et des garçons dès la petite enfance

Le portail des femmes de wikipedia , une mine d’informations, et des modèles féminins dont parler à nos enfants

L’Institut Emilie du Chatelet, créé en 2006 sous l’impulsion de la Région Ile de France, pilote depuis 2012 le Pole Genre du Domaine d’Intérêt Majeur  « Genre Inégalités Discrimination », réseau fédéré de laboratoires de recherche, « abrité par » le Museum national d’Histoire Naturelle (sic !!)

lab-elle : une sélection d’albums hors stéréotypes (je n’ai pas testé)

les éditions Talents Hauts 

10 réflexions sur “Une éducation anti-sexiste, pourquoi ? Comment ? [dossier thématique]

  1. Merci pour ces compliments.
    Finalement au travers de mon blog perso et des VI, cela fait autour de 4 ans que le sujet est potassé.
    Et j’ai quand même l’impression d’avoir occulté certains aspects @_@

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  6. L’éducation comme remède au sexisme, c’est un bon début.
    Je n’ai pas autant cogité sur la question que vous, vous faîtes le travail pour nous, alors merci :)
    Je sais que c’est du temps et de la réflexion.
    On le voit dans la manière dont vous structurez vos articles.
    Bravo et au plaisir de vous relire !!!
    (une femme cougar qui s’assume)

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