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Liban

Venues des quatre coins du monde arabe, des femmes s’élèvent contre l’injustice

Les militantes réunies dans une salle de l’USJ.

Elles étaient réunies mardi à Beyrouth, venant d'Égypte, de Jordanie, de Palestine, de Tunisie, du Maroc et bien sûr du Liban. Ces militantes de la société civile, et pour les droits des femmes en particulier, rassemblées à l'initiative du Collectif pour la recherche, la formation et le développement (CRTDA), ont lancé un cri du cœur contre les bouleversements violents dans la région, qui affectent si durement les femmes. Elles se sont prononcées par le fait même pour une justice dans les textes comme dans la réalité, et pour l'instauration du dialogue et de la paix dans les pays déchirés par les conflits.
Le bilan de la situation régionale, effectué par les participantes à la réunion, ne pouvait qu'être des plus sombres. Elles y déplorent l'intensification des conflits armés, la violence physique et morale contre les femmes, qui a atteint le niveau du meurtre et du viol, la dégradation des conditions économiques, le recul des libertés publiques et privées, la montée en puissance des courants islamistes extrémistes, la contribution des puissances mondiales à la naissance et la perpétuation des conflits armés, le refus de la communauté internationale de reconnaître les droits du peuple palestinien.
Pour ces militantes, les révolutions du « printemps arabe » n'ont souvent pas tenu leurs promesses. Elles ont relevé certains manquements dans les amendements de Constitutions ainsi que dans les nouveaux textes adoptés, notamment les contradictions qui ouvrent la voie à des interprétations nombreuses et diverses, les accords politiques qui servent de base à ces textes faute de référence juridique unique, le manque de garanties concernant les droits des citoyens et, enfin, le fait que ces textes ne tiennent pas compte de la diversité sociale et des droits des minorités.
Les recommandations de la réunion découlent tout naturellement de ces constats. Elles s'adressent en premier lieu aux gouvernements. Pour les militantes, ceux-ci devraient adopter des politiques générales qui incluent le concept de l'égalité des genres, qui garantissent l'accès équitable aux ressources pour les citoyens et les citoyennes, qui ouvrent la voie à une participation de la société civile dans l'élaboration de ces politiques et qui renforcent les libertés publiques. Les militantes appellent par ailleurs les pays en proie à des conflits armés à mettre un terme à la violence et à se tourner vers le dialogue social.
Les participantes encouragent par ailleurs la société civile à jouer un rôle dans l'élaboration des politiques de façon à ce qu'elles garantissent la justice et l'égalité entre les sexes, tout en répertoriant les abus contre les droits et les libertés.

Elles étaient réunies mardi à Beyrouth, venant d'Égypte, de Jordanie, de Palestine, de Tunisie, du Maroc et bien sûr du Liban. Ces militantes de la société civile, et pour les droits des femmes en particulier, rassemblées à l'initiative du Collectif pour la recherche, la formation et le développement (CRTDA), ont lancé un cri du cœur contre les bouleversements violents dans la...

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