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Comment Benkhedda et Boumedienne ont liquidé Krim, Bentobbal et Boussouf

houariboumediene976268835.jpgMaamar BOUDERSA pour « Algérie Politique »

J’aborde dans cette brève étude un petit évènement survenu durant la guerre de libération nationale, qui aura permis l’usurpation de la souveraineté  nationale de 1962 à ce jour, car de par sa nature, il constitue un coup d’Etat politique avant l’heure, même si ce coup d’Etat avait pour but, le contrôle de l’ALN par une seule personne, à savoir Boumedienne qui a mené la guerre à l’ALN de l’intérieur, restée, dans sa majorité fidèle au GPRA, le gouvernement légitime.

J’applique la méthodologie développée dans ma précédente étude intitulée objectif et méthodologie de l’écriture de l’histoire, ayant pour but la recherche de la vérité, et non d’accuser ou d’innocenter un quelconque acteur de notre histoire nationale, car je ne suis ni un avocat partisan, ni un procureur de l’histoire, ni un juge du tribunal de l’histoire. Le but est de rechercher la vérité pour en tirer des enseignements pour le présent et le futur, afin d’éclairer l’opinion publique, qui reste le seul juge, en apportant, s’il y a lieu ses critiques, ses remarques, en ajoutant d’autres sources traitant du même sujet.

Mais avant d’aborder le sujet à partir des sources disponibles, notons que Houari Boumedienne est un pseudonyme. Mais qui Boumedienne?

Selon Alistair Horne, un historien britannique, dans son livre «Histoire de la guerre d’Algérie », (p. 341), Le vrai nom de Boumedienne est Mohamed Ben Brahim Boukharouba. Quant à Houari, il veut dire une chaîne de montagnes et Boumedienne est celui d’un saint musulman. Sidi Boumedienne est très vénéré dans la région de Tlemcen, où se trouve son tombeau.

De ce fait, écrire l’histoire revient à éliminer d’abord les masques, car Houari Boumedienne est un masque. Une fois le masque enlevé, que découvrons-nous? Selon le témoignage de Benkhedda, recueilli par Belaid Abdesselam (Le hasard et l’histoire, tome 1, p. 179), voici les termes du complot et du coup d’Etat:« Au cours d’une rencontre à Ghardimaou, Boumedienne avait dit à Benkhedda:«Si tu es un homme, liquide le trio et l’armée sera derrière toi  »

Ce témoignage de Belaid Abdesselam est confirmé par Rédah Malek, dans son livre « l4algérie à Evian p. 173» en ces termes:«  Boumedienne m’a proposé, se souvient Benkhedda, de me rapprocher de lui afin de me débarrasser de ce trio»

Ce trio n’est autre que Krim Belkacem, Abdelhafid Boussouf  et Lakhdar Bentobbal, qui constituent le comité interministériel de guerre (C.I.G), constitué par le CNRA dans sa session du décembre 1959 à janvier 1960, en même temps que l’EMG ( Etat-Major Général). C’est donc le CIG qui faisait fonction de ministre de guerre qui avait sous sa responsabilité l’EMG qui se composait de Boumedienne et ses deux adjoints Kaid Ahmed et Ali Mendjeli ( Benkhedda, les accords d’Evian, p.49). L’ALN, tant de l’intérieur que de l’extérieur dépendait zn premier lieu du CIG et l’EMG assurait la logistique et l’intendance, après la dissolution du COM Est et du COM Ouest en 1958.

Le CNRA, dans la même session a désigné un 2ème GPRA, présidé par Ferhat Abbas et ne comptant plus Benkhedda qui était ministre des affaires sociales dans le 1er GPRA.

Benkhedda éliminé, Boumedienne contrôlé par le CIG, chacun des deux peut faire valoir ses prétentions. Cette alliance s’est réalisée de fait lors de la session du CNRA d’août 1961 qui a vu la naissance du 3ème GPRA, ayant à sa tête Benyoucef Benkhedda, où il n’y avait plus de ministre des forces armées, ni le CIG. C’est donc Boumedienne qui devient de fait le ministre des forces armées qui devrait continuer la guerre.

Deux auteurs ont mis en évidence cette alliance entre un ancien centraliste, Benkhedda, et un nouveau venu, Boukharrouba. Le premier est un ancien ministre, ancien du MALG, Mutapha Benamar, dans son livre « C’étaient Eux les Héros, p.314 ». Voici ce qu’il écrit:« Par des manœuvres subtiles, les centralistes parviennent finalement à faire écarter Ferhat Abbas et à le faire remplacer par Benkhedda leur chef de file obtenant dans la foulée les affaires étrangères pour Saad Dahlab, un des leurs. En contrepartie de ces concessions, les membres de l’Etat-major obtiennent la suppression du CIG, dirigé jusque là collégialement  par BOUSSOUF, Belkacem Krim et Bentobbal. Pire, il n’y eut plus de ministre de la défense dans le gouvernement sorti de ces tractations. La voie qui allait permettre à Boumedienne l’accession au pouvoir suprême venait d’être tracée ». L’auteur qualifie cette alliance de complot.

La comparaison entre le 2ème et le 3ème GPRA suggère que Krim Belkacem, tout en gardant le titre de vice-président du GPRA, est devenu ministre de l’intérieur, c’est-à-dire du FLN, Bentobbal est ministre d’Etat sans portefeulle, Boussouf garde le MALG. Il est seul, isolé de ses deux alliés. Il sera éliminé en 1962 avec l’ensemble des membres du GPRA par un nouveau duo constitué par Benbella et Boumedienne qui ont obtenu ce que la France cherchait depuis longtemps, neutraliser les dirigeants de la rébellion pour reprendre l’expression du Général De Gaulle.

Après avoir liquider les dirigeants de l’ALN à l’intérieur, représentée par les chefs de wilaya, la France, par le biais de Boumedienne- Benkhedda et Boumedienne- Benbella a liquidé les dirigeants politiques, représentés par le couple CNRA-GPRA, dont la dernière session du CNRA, tenu a Tripoli, en 1962, est toujours ouverte, car elle n’a jamais terminé ses travaux, à cause du comportement du duo Boumedienne-Benbella qui a violé les statuts du CRNA et continué la mise en œuvre de la main mise de la troisième force sur la direction du pays pour détourner la train de l’histoire de son chemin et emprunter la voie tracée par le Général De Gaulle, que j’aborderai à la fin de cette brève et synthétique étude.

Un autre auteur, qui a confirmé ce coup d’Etat, est l’historien anglais déjà cité, Alistair Horne, qui nous décrit avec minutie le déroulement du coup d’Etat lors de CNRA, dans le chapitre consacré au 4ème CNRA. Il nous informe que dés l’ouverture de la session, les adjoints de Boumedienne à l’EMG, Kaid Ahmed et Ali Mendjeli ont commencé par attaquer Krim, accusé avec son équipe du GPRA de liquider l’Algérie à Evian. Mais selon l’auteur Krim jouissait de l’unanimité au sein du CNRA, à l’exception de Boumedienne et ses militaires et voulait se porter candidat au poste de président du GPRA. Mais Bentobbal et Boussouf le supplièrent de refuser le poste de président du GPRA pour éviter une effusion de sang que pourrait organiser le duo Boumedienne- Benbella, une fois la guerre terminée.

La suite des évènements a confirmé le pronostic de Boussouf et bentobbal. Le duo Boumedienne- Benbella a organisé un bain de sang en 1962 après l’indépendance, comme il a organisé un autre bain de sang une année plus tard, en liquidant les hommes qui ont pris les armes au nom du FFS.

Le même historien anglais termine son chapitre en écrivant que ce CNRA et ses résultats ont tracé les lignes de la bataille pour le pouvoir qui suivrait inévitablement l’indépendance.

Autrement dit, celui qui a préparé la prise du pouvoir en 1962 par le clan de Oujda, dans les faits la troisième force du général De Gaulle, est cette alliance entre Benkhedda et Boumedienne contre le GPRA, où les trois B avaient le pouvoir sur l’ALN, y comprise l’armée des frontières stationnée en Tunisie et au Maroc, c’est-à-dire des hommes qui n’ont participé à aucune bataille contre l’armée coloniale. Il est bon de souligner que sans l’aide de Z’Biri, chef de la wilaya 1 et de Chaabani, chef de la wilaya 6 et de Othmane, chef de la wilaya 5. Ce que la France a échoué à organiser, algérianiser la guerre, comme au Vietnam, en mettant en pratique la guerre subversive ou contre-révolutionnaire en armant des milices, composées d’Algériens, mais dirigées par ses officiers, le duo Boumedienne-Benbella a algérianisé la guerre.

Je rappelle que la France a cherché à organiser une force K à la wilaya 3 historique, appelée, opération oiseau bleu. Elle a essuyé un échec. Les hommes armés par La France étaient des moudjahidines dirigés par Krim Belkacem. L’ALN a obtenu des armes sans combattre. Le 2ème maquis est celui de Kobus dans la wilaya 4 historique. L’armée française arma les hommes de Kobus qui a constitué une milice. Ses ont découvert qu’ils ne combattaient pas l’armée française, mais l’ALN. Ils ont décidé de le tuer, avant de rejoindre les maquis de l’ALN. Il y a enfin la liquidation de l’armée de Bellounis, un agent de Messali, que l’histoire officielle qualifie de Melouzza ou Beni Yelman. La réalité est, selon plusieurs sources historiques, est que Amirouche a délogé les troupes de Bellounis de la wilaya 3 et ils ont fui vers la wilaya 6. C’est aux frontières de cette wilaya qu’ont eu lieu ces évènements, dont l’objectif était de détruire le maquis de Bellounis et non de tuer la population civile. On peut toujours étudier l’objectif et ses moyens. Les nouveaux historiens ne mettent pas en évidence ces hauts faits d’armes accomplis par les héros des wilayas 4 et 3. Par la suite, la France n’a pu constituer des maquis dans les autres wilayas, mais aux frontières Est et Ouest.

Voici l’avis de Belaid Adesselam, un autre familier du MALG, sur ce coup d’Etat que l’Histoire officielle refuse de le reconnaître comme tel:«Eliminer, alors, Krim, Bentobal et Boussouf, c’était prendre le risque de provoquer des troubles et des doutes dans l’esprit du peuple en lutte et dans celui des militants…..La récupération de la révolution par les centralistes avec la complicité de Boumedienne et de ses troupes… A la légitimité politique et institutionnelle, né de l’acte historique du 1er novembre 1954, allait se substituer une légitimité nouvelle issue du mouvement qui, partant des forces concentrées aux frontières de l’est et de l’ouest, mit à terre le GPRA et fit voler en éclats le CNRA. Le premier, en juillet 1962 à Tlemcen, le second, le 19 juin 1965…Désormais, dans l’accession aux responsabilités et notamment à la direction politique, on n’était plus apprécié par le pouvoir en place en fonction du rôle accompli dans la lutte pour la libération du pays et des services rendus à la révolution, mais du degré d’allégeance à la nouvelle légitimité issue de la confrontation qui a emporté le GPRA…Bien plus, les services rendus au pays et à la révolution, sous l’égide du GPRA, devenaient une source de suspicion.»

Autrement dit, tous ceux qui ont participé à la guerre de libération nationale sont devenus suspects chez le pouvoir de la troisième force, appelée groupe de Oujda ou de Tlemcen, pouvoir révolutionnaire, incarné par Le Conseil de la Révolution, dont Boumediene, Chadli Bendjeddid, Bouteflika, qui était le secrétaire de Boumediene à la wilaya 5, selon le témoignage de Abdelkrim Hassani, dans son livre «Guérilla sans visage, p.155, note 4).

Ce pouvoir dit révolutionnaire, socialiste, n’est en fait que la nouvelle 5ème colonne française, la nouvelle force du néocolonialisme dessiné avec patient par le Général De Gaulle depuis 1958 dans le plan de Constantine, que les Algériens ignorent son contenu à ce jour et qui a été qualifié par Togliati qui le disait à Boulahrouf, l’ambassadeur du GPRA à Rome qu’il était plus dangereux qu’une dizaine de division (Rédah Malek, l’Algérie à Evian, p.74).

Laissons De Gaulle exposer le statut de l’Algérie indépendante, dans «  ses mémoires d’espoir»: « Quant à la solution politique qui devrait couronner son succès, elle la concevait sommairement comme un nouveau ralliement de l’Algérie à la France avec, en compensation, une grande œuvre de développement économique, social et scolaire que la Métropole aurait à entreprendre (p.48)…L’Algérie de l’avenir, en vertu d’une certaine empreinte qu’elle a reçue et qu’elle voudrait garder, à maintes égards, française (p.51)».

L’Histoire de l’Algérie indépendante est celle de la recolonisation d’un côté  et de la résistance du peuple algérien à cette même recolonisation à visages algériens d’un autre côté. L’histoire est falsifiée et l’anthropologie coloniale sert encore de culture politique à travers la mythologie coloniale développée par le général de la colonisation A. Hanoteau et le juge A. Letourneux, et basée sur le principe des pouvoirs faibles énoncé par Machiavel dans son livre « le prince »: diviser pour régner.

L’Algérie de 2010 est encore divisée selon le schéma de ces deux auteurs. La culture de l’élite actuelle est d’essence coloniale. De Gaulle a réussi par la fausse paix à obtenir ce qu’il n’a pas pu obtenir par les armes. La troisième force a continué la guerre pour le compte de la France avec les moyens du peuple algérien.

Commentaires

  1. unknown dit :

    merci pour cette etude.
    voila quelque chose que nous n’avons pas l’habitude d’entendre ou de lire.
    seulement, je ne comprend pas pourquoi vous citez la 5eme colonne francaise. est ce que la france a aidé le clan de oujda a prendre le pouvoir en algerie et pourquoi?aussi, qu’en est -il des « officiers » deserteurs de l’armee francaise? ont-ils eté crees par l’armee francaise?
    Encore merci. et bon courage

  2. Chiche dit :

    Pour plus eclairer ta lanterne, et repondre a tes questions, voila un bon site, concernant la 3eme force:

    http://www.anp.org/

    Bonne lecture

  3. amghar azzamni dit :

    Avant de quiter l’Algférie, la France a bien préparé son coup en incluant dans le pouvoir algérien post indépendance des militaires algériens formés dans son école pour la servir et continuer la colonisation sans toutefois verser une seule goutte de sang des français de souche mais celui des pauvres algériens qui se croyaient réellement indépendants!

  4. kader dit :

    Boudersa, économiste de formation, nous emmène sur des chemins tortueux et opaques. Une génération d’algériens a libéré le pays, physiquement. Ca c’est une chose concrète. Qu’en a t on fait depuis 62, et que va t on en faire aujourd’hui ? ceesez de nous embouteiller les oreilles avec votre 5eme colonne ou hizb frança. La réalité, c’est que nous algériens sommes incapabales de nous prendre en charge collectivement,avec un pouvoir central, dans la fraternité et le respect mutuel. nosu n’avons aucun rezspect pour le bien public, de la collectivité. 50 ans aprés l’indépendance, ya adjaba. Ca aussi c à cause de la france ?

  5. wahrani eldjazairi dit :

    depuis 1962 (rana nett-khabtou taht jnah franca) l´ennemi héréditaire du peuple algerien. la france methebch echaab el djazairi etheb eldjazair avec ses richesses. efehmou ya el khaoua rahi-bayna. merci

  6. kotolove dit :

    I want to quote your post in my blog. It can?
    And you et an account on Twitter?

  7. gvari dit :

    Boudersa était un peu plus lucide quand il décryptait l’économie. Il nous sort un tract qui a la prétention de nous éclairer sur la constructiondu pouvoir au sein de la guerre de libération. Il prend le biais des contradictions qui n’ont jamais manqué de surgir dans n’importe quel entreprise de ce genre. La révolution française en est l’une des plus riche. Je veux lui dire que dans ce domaine, il n’y a pas d’états d’âme, ni de morale. Le futur clan d’Oujda a gagné, cela aurait pu être Ferhat Abbas, Da l’ho ou quelqu’un d’autre. La véritable question est de comprendrece que ce mouvement de libération portait comme tendances politiques. A coup sûr, on pourra d’abord déterminer les profils des acteurs qui débattent aujourd’hui, leurs camps actuels et leur vision des réponses économiques qui aurait dû répondre aux besoins populaires. Je suis sûr, qu’on ne trouverait pas beaucoup de divergences avec ce que fait le pouvoir en place, ou des positions pire. Quand Da l’Ho souhaite une intervention étrangère en 1991, il était à l’abri des critiques, parce que son audience se limitait aux cercles de la nostalgie coloniale. On ne peut pas être contre pour être contre. Cela serait trop facile! Moi aussi je suis contre et je sais pourquoi. Mais toi on ne sais pas où tu veux en venir. Pour te suivre, je veux savoir où tu veux en venir.
    Amicalement

  8. AMAROUCHE dit :

    Bonjour !

    Feu : Slimane Azem nous l’avait prédit : « aklagh dhi z’mane l’ghati
    Akane ithkhadhmat khati… »

    2 – « Thar oui, thabar oui
    Igouma d’yadh har yikh fis
    Thar oui, thabar oui
    La bouda tsaâkal va vis

    Thar oui man koul dhamkane
    Koul l’janse yats nouwa
    Amokrane dhou maziane
    Koul wa yakar aki yihouwa
    Zik dha rousse dh maricane
    Thoura yar nad chine wa

    A aâh’lil ya moi, wa ad yatrane tsarouwa yéma houwa !

  9. Kamel dit :

    Bonjour,
    Ton titre révèle déjà une confusion flagrante, comment BENKHEDDA complote avec Boumédiéne alors que ces deux figures appartenaient à deux parties opposées tout au long de la révolution : Benkhedda au CCE-GPRA (Politiciens) ,tandis que l’autre faisait partie du groupeOUEJDA-ALN (Militaires).

    Inutile de rappeler Boussouf était principale acteur de l »assasinat d’ABBANE Ramdane ;avec approbation du clan Ouejda, le compagnon intime de Benkhedda a été froidement tué par Boussouf au Maroc , ce dernier a commis tant de crimes pareil tel que l’élimination de Amirouche si el haous,Hadj Ali…

    Krim et Bentobal n’ont jamais été écarté de la scène politique,le premier faisait toujours partie des délegation de Benkhedda en Chine,Vietnam,Tunisie, Egypte…,il était aussi principale acteur des accords d’Evian; le deuxième faisait aussi partie de la délégation du GPRA aux négociations de « Rousses », et ceux d’Evian,et aprés 62,il etait Président du Conseil d’administration de l’Union arabe du fer et de l’acier (UAFA) Sous l’autorité du Boumédiéne…

    Je ne suis pas ici pour stigmatiser le Trio B, Mais il y en a une chose qui est bien claire ,et que vous ne pouvez pas la dénigrer, c’est que si ce trio devait être en alliance ,il le serait avec leurs amis d’armes de Ouejda coude à coude contre le GPRA, et non pas le contraire.

    Donc la t

    Bonjour,
    Ton titre révèle déjà une confusion flagrante, comment BENKHEDDA complote avec Boumédiéne alors que ces deux figures appartenaient à deux parties opposées tout au long de la révolution : Benkhedda au CCE-GPRA (Politiciens) ,tandis que l’autre faisait partie du groupeOUEJDA-ALN (Militaires);
    ils etaient tellement eloigné l’un de l’autre .
    Inutile de rappeler Boussouf etait principale acteur de la mort de ABBANE ;avec approbation du clan Ouejda, le compagon intime de Benkhedda : ABBANE ramdane a été froidement assasiné par ces gangs , ,il a commis tant de crimes pareil tel que l’assasinat de Amirouche,Hadj Ali…

    Krim et Bentobal n’ont jamais été écarté de la scéne politique,le premier faisait toujours partie des délegation de Benkhedda en Chine,Vietnam,Tunisie, Egypte…,il était aussi principale acteur des accords d’Evian; le deuxième faisait aussi partie de la délégation du GPRA aux négociations de « Rousses », et ceux d’Evian,et aprés 62,il etait Président du Conseil d’administration de l’Union arabe du fer et de l’acier (UAFA) Sous l’autorité du Boumédiéne…
    Je ne suis pas ici entrain d’attaquer le Trio B, Mais il ya une chose qui est claire, c’est que si ce trio était en alliance ,il devraient bien l’étre avec leurs amis d’armes de Ouejda ensemble contre le GPRA, et non pas le contraire.

  10. Hassen dit :

    ha ha , comment dire que boumediene complotait avec Benkheda ? Benkheda était l’ami de Abane
    et loin de de ce que Boumedinne a fait , laissez Benkheda tranquille , j’ai lu beaucoup de livres et je n’ai jamais entendu que Boumedienne complotait avec Benkheda , c’est une honte , Benkheda était honnête , il a laissé le pouvoir à ceux qui sont illégalement pour s’emparer du pouvoir , c’est à dire Boumedinne et Benbella , Benkheda l’a dit lui même : je ne voulais pas
    l’effusion de sang , et il faut noter une chose , l’histoire , il ne faut l’a prendre de redha malek ou de belaid abdesslem

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