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Le nouveau ministre de la Transition écologique, s'inscrit dans la lignée du président Emmanuel Macron. Nicolas Hulot a confirmé jeudi soir l'objectif de réduire à 50 % la part du nucléaire d'ici à 2025 et l'engagement de fermer la centrale de Fessenheim, en droite ligne avec Emmanuel Macron, comme sur le dossier Notre-Dame-des-Landes. « Le nucléaire, que l'on soit pour ou contre, de toute façon on ne peut pas s'en passer demain matin », a déclaré Nicolas Hulot au 20 heures de France 2. Comme Emmanuel Macron s'y est engagé, Nicolas Hulot compte appliquer la loi de transition énergétique, votée en 2015, qui prévoit de faire passer la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75 % à 50 % à l'horizon 2025. « Mettre tous ses œufs dans le même panier, c'est pas une bonne chose », a-t-il estimé.
Cependant « la démonstration se fera peut-être chemin faisant, que l'on peut aller plus loin que 50 % [d'énergie non nucléaire, NDLR] », a-t-il dit, tout en prévenant qu'à l'inverse « peut-être que le développement des énergies renouvelables sera plus lent que prévu ». La fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) « aura lieu », mais « dans la concertation », a aussi assuré Nicolas Hulot, qui a promis de « préserver l'acquis » de Ségolène Royal, l'ex-ministre de l'Environnement, sur ce dossier comme sur les autres. Cette fermeture, qu'Emmanuel Macron soutient également, doit intervenir au moment de la mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche) prévue en 2019, mais est contestée par des élus du Grand Est et les syndicats d'EDF.
Médiation à Notre-Dame-des-Landes
Enfin, « toutes les options sont sur la table » concernant le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), autre dossier très contesté, a par ailleurs déclaré Nicolas Hulot. « On va sortir de la confrontation et on va rentrer dans la consultation et la coopération, sur ce sujet et sur beaucoup d'autres », a-t-il dit. Sur Notre-Dame-des-Landes, « il existe d'autres alternatives, la médiation qui va démarrer probablement en fera la démonstration », a-t-il estimé. Le Premier ministre Édouard Philippe a confirmé jeudi la nomination d'un médiateur dans ce dossier, afin de prendre une décision « claire » et « assumée ».
Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb a déclaré vendredi, vouloir travailler à cette « médiation » avec l'ensemble des acteurs de cet épineux dossier, tout en mettant en garde contre une « certaine radicalisation ». « On va essayer de travailler sur la médiation et donc nous ne voulons pas de mesures qui soient des mesures brutales », a assuré le nouvel hôte de Beauvau, sur RTL. Gérard Collomb a dit souhaiter travailler « avec l'ensemble de la population, y compris des représentants de ceux qui occupent les lieux ». Gérard Collomb fait surtout référence aux « écologistes qui peuvent être plus modérés » auxquels Nicolas Hulot « saura parler ». Opposées au projet qui prévoit le transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique, au sud de l'agglomération, vers Notre-Dame-des-Landes, à 20 kilomètres au nord de la ville, plusieurs centaines de personnes occupent une « ZAD » (Zone à défendre), et refusent de quitter le site.
Le président (LR) de la région Pays de la Loire, Bruno Retailleau, s'est dit vendredi « favorable » à une médiation sous condition qu'elle ne serve pas à « enliser le dossier ». « Je souhaite savoir quel est le contenu de cette médiation. Est-ce que c'est une médiation d'apaisement ? Auquel cas je suis favorable. Ou est-ce que c'est une médiation pour enliser le dossier, une médiation de renoncement, et alors, évidemment, je ne suis pas favorable », a déclaré à l'Agence France-Presse Bruno Retailleau, qui est aussi à la tête du Syndicat mixte aéroportuaire, rassemblement pro-NDDL de vingt collectivités des Pays de la Loire et de Bretagne.
Venez donc vous promener en Allemagne, cher monsieur, et vous verrez partout des éoliennes, et les Allemands ne sont pas si bêtes que vous l'iimaginez voire le souhaitez.
Etre sur la même longueur d'onde semble signifier qu'il n'existe pas de problème. Sauf que les physiciens savent qu'il existe un risque d'entrée en "résonance" de deux longueurs d'onde identique. Ce qui a provoqué la destruction d'un pont à Angers en 1850 sous l'effet du passage de soldats "en marche" au pas cadencé et d'un ouvrage identique à Tahoma (USA), en 1940 par l'effet de rafales régulières de vent de 60 km/h.
Ceux qui ont voté pour NDDL au référendum de Loire-Atlantique, comprendront alors que le projet est promis à la chute... Après tout, Macron n'a peut-être pas envie de céder un aéroport neuf aux chinois... !
Il ne suffit donc pas de 168 décisions de Justice favorables à la construction de cet aéroport et une consultation où le OUI l'a emporté à près de 56 % ? Ce n'est pas assez pour commencer les travaux ? Lorsqu'un accident se produira sur Nantes il sera trop tard pour pleurer ! Où est la démocratie dans tout cela ?