Famille, travail : les mères n'en peuvent plus !

Une femme sur deux ne peut pas compter sur son conjoint en cas de problème et une sur quatre a été obligée de refuser une promotion professionnelle

Source AFP

Les femmes sont 64 % à se débattre pour trouver une solution de garde en cas de maladie d'un enfant, contre 7 % des hommes.
Les femmes sont 64 % à se débattre pour trouver une solution de garde en cas de maladie d'un enfant, contre 7 % des hommes. © Photononstop

Temps de lecture : 2 min

Concilier vies privée et professionnelle reste encore un défi pour les femmes qui continuent ainsi à 64 % de se débattre pour trouver une solution de garde en cas de maladie d'un enfant, contre 7 % des hommes, selon un sondage Ipsos/Elle Active publié jeudi. Activités extra-scolaires, vacances, gestion des urgences à l'école, devoirs : beaucoup de femmes avouent organiser tout, toutes seules ! Près d'une mère active sur deux (45 %) affirme ne pas pouvoir compter sur son conjoint en cas d'urgence concernant un enfant, et 51 % des femmes cadres supérieures.

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Un peu moins d'une femme sur deux dit pouvoir compter sur sa mère (46 %). Une femme sur quatre reconnaît également avoir déjà refusé une promotion professionnelle en raison des problèmes d'organisation et de garde d'enfants. 31 % ont aussi constaté des effets négatifs sur leur évolution au sein de l'entreprise après un congé maternité. L'enquête montre néanmoins que les femmes sont globalement aussi satisfaites que les hommes (68 % contre 69 %) de leur vie au travail ou de leur épanouissement professionnel. Ce sont en majorité les femmes (62 %) qui cherchent une solution pour les enfants pendant les vacances scolaires, contre 6 % des hommes. Et 60 % qui tentent de dénicher la perle rare pour un soutien scolaire, contre 7 % des pères.

Pour 55 % des femmes, l'entreprise ne les aide pas assez

Conséquences, stress et culpabilité : près d'une femme sur deux s'avoue angoissée à l'idée d'un imprévu dans l'organisation du foyer, relève cette enquête réalisée pour le magazine Elle à l'occasion du rendez-vous annuel Elle Active de promotion du travail des femmes, vendredi et samedi à Paris. Et 71 % ont déjà songé qu'elles devraient moins s'investir dans leur travail et rester près de leur enfant en cas de besoin. Beaucoup avouent que la gestion de ces problèmes a un impact sur leur bien-être professionnel (49 %, + 11 points par rapport aux hommes), leur efficacité (41 %, + 5 points par rapport aux hommes), leur ambition professionnelle (41 %, + 8 points), leur progression (40 %, + 9 points) et leurs relations avec la hiérarchie (34 %, + 7 points).

Réunions tardives ou tôt le matin, réticence vis-à-vis du télétravail : 55 % des femmes estiment que l'entreprise ne les aide pas assez à concilier vie privée/vie professionnelle, même si 72 % des mères reconnaissent que leur employeur se montre "plutôt compréhensif" en cas de problèmes de garde d'enfant. Ce sondage Ipsos a été réalisé sur un échantillon de 2 003 personnes représentatif de la population française active du 25 février au 2 mars

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Commentaires (5)

  • victoirema

    Merci aussi les prix des logements sans aucun mesure avec ce qu'ont connu nos parents. Mon père et mon beau père avaient de faibles rémunérations (l'un à son compte et l'autre salarié), les mères ne travaillaient pas. Pour loger sans leur maison aujourd'hui il faut très très bien gagner sa vie... Ou être deux à la gagner.

  • ELLIOT

    Voilà où en est notre Société.
    Merci les féministes !

  • la vigie

    On se demande bien comment on faisait avant ? Finalement on était des super-nanas, des super-maman, super douées qui menions tout de front, sans pleurnicher en permanence !