Comme à l’accoutumée, Rakesh Gooljaury est reparti sans un mot de la Cour intermédiaire ce mercredi. La magistrate Renuka Dabee l’a notifié de sa peine de 90 heures de travaux communautaires. Il devra se rendre au Probation Hostel de Curepipe les lundis et mercredis pour y cumuler ses 90 heures de travaux communautaire. Ses avocats Jacques Panglose et Sanjeev Teeluckdharry n’ont pas précisé à partir de quand la peine de leur client sera exécutée.

Sanjeev Teeluckdharry s’est désolé du fait que le Directeur des poursuites publiques (DPP) a « insisté » pour intenter des poursuites à l’égard de son client. Alors que « la police et le gouvernement» avaient décidé qu’il était mieux de lui offrir l’immunité contre les poursuites. Puisque, révèle l’avocat, les auditions de Rakesh Gooljaury ont permis à la police de démarrer des enquêtes sur Navin Ramgoolam, notamment pour les affaires Dufry/Frydu et de blanchiment d’argent. L’avocat suppute que la décision du DPP d’intenter des poursuites pourrait avoir des raisons autres que purement juridiques.

L’homme d’affaires, anciennement très proche de Navin Ramgoolam, avait plaidé coupable pour la charge « effecting public mischief » en effectuant une fausse déclaration à la police sur ce qu’il s’était passé au bungalow de l’ancien Premier ministre, à Roches-Noires, dans la nuit du 2 au 3 juillet 2011. Initialement condamné à 3 mois de prison, la magistrate Dabee avait demandé une enquête sociale au sujet du condamné le 18 avril. Afin de décider si sa peine pouvait être convertie en travaux communautaires. C’est effectivement ce que les services sociaux ont recommandé à la Cour ce mercredi.

Photo: Rakesh Gooljaury, à sa sortie de la Cour intermédiaire le 13 avril dernier, en compagnie de son épouse.

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