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Bordeaux veut devenir une zone d’essais et d’expertise pour les drones

Cesa Drones ouvre de nouvelles zones d’essais en vol.Une école de pilotage va être créée pour les 900 opérateurs de drones enregistrés.

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Cesa Drones vient de signer un accord-cadre avec Gan. L’assureur s’engage à préconiser aux opérateurs de tester leurs appareils et leurs télépilotes avant de signer des contrats

Par Frank Niedercorn

Publié le 30 sept. 2014 à 19:47

Centre d’essais et d’expertise, et bientôt école de pilotage. La société Cesa Drones a l’ambition de devenir un pôle de référence pour le petit monde des drones civils en pleine effervescence. Car si plus de 900 opérateurs de drones se sont déjà enregistrés auprès de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), ils peinent encore à répondre aux exigences des clients industriels.De nombreuses questions se posent encore en termes de sécurité ou de fiabilité de ces engins. « Il est devenu nécessaire de trouver des terrains d’essais tant pour les drones eux-mêmes que pour les technologies qu’ils embarquent : caméras vidéo, appareils photo, capteurs », insiste François Baffou, directeur général de Bordeaux Technowest.La technopole basée à Mérignac qui pousse cette activité depuis l’origine possède la majorité du capital de Cesa Drones aux côtés d’Helileo et M3 Systems (spécialistes de la géolocalisation) et de 2MoRo (logiciels aéronautiques). Elle vient de signer un accord-cadre avec Gan. L’assureur s’engage à préconiser aux opérateurs de tester leurs appareils et leurs télépilotes avant de signer des contrats.« Nous sommes dans un marché émergent et innovant. Il est important d’approfondir nos connaissances de ce type de risques et d’en suivre de très près l’évolution. La démarche de certification du Cesa nous permettra de consolider nos bases statistiques ainsi que les paramètres clefs de sélection des risques », explique Stéphane Quairet, directeur marché des entreprises du Gan.

Voler au-dessus de l’océan

Technowest avait développé cette activité de centre d’essais depuis 2009 sur le camp militaire de Souge. L’offre est désormais beaucoup plus professionnelle grâce à une structure mobile qui permet aux propriétaires de drones d’enregistrer tous les paramètres de vol. L’investissement de 1 million d’euros, appuyé par l’Etat et la région, va aussi permettre de faire sortir les drones du camp. La zone de vol de 30 kilomètres carrés jusqu’à 600 mètres d’altitude est adaptée aux drones à hélices mais insuffisant pour les appareils, à voilure fixe, capables de voler sur de ­longues distances et désormais demandés par de grandes entreprises comme EDF ou la SNCF pour surveiller leurs infrastructures. Cesa Drones va se doter de deux zones d’essais supplémentaires à côté de l’héliport de Dax, et surtout dans le nord du Médoc, où les ­drones pourront voler sur 50 kilomètres au-dessus de l’océan.

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