Près de 70% des vendeurs optent pour un mandat "simple" lorsqu’ils confient leur bien à une agence. Avant tout parce qu’il est un peu moins cher que le mandat exclusif (4,2% d’honoraires au lieu de 4,5%, en moyenne).

Ce dernier présente pourtant un gros avantage, surtout en cette période où les acheteurs ne courent pas les rues : assuré d’être payé pour son travail (contrairement au mandat exclusif, un mandat simple peut être conclu dans plusieurs agences), le négociateur sera plus motivé pour dénicher un candidat.

Les délais de vente s’en trouvent ainsi considérablement réduits. "Les logements en exclusivité sont signés en trois mois en moyenne, contre plus du double avec un mandat simple", confirme Frédéric Monssu, directeur général du réseau Guy Hoquet.

De quoi s’interroger sur l’intérêt de ce mandat simple, car, dans le bras de fer qui oppose actuellement acheteurs et vendeurs, le temps ne joue pas en faveur de ces derniers. Selon le réseau Orpi, si un bien scotché en vitrine depuis trois mois peut trouver assez vite preneur en abaissant son prix de 2%, le rabais doit atteindre 16% après sept mois…