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François Fillon : l'enquête élargie à des soupçons d'"escroquerie aggravée et faux"

François Fillon
François Fillon à Paris, le 15 mars 2017. © Charles Platiau / Reuters
La Rédaction, avec AFP

Le parquet national financier a confirmé au «Monde» que l'enquête ouverte à l'encontre de François Fillon avait été élargie à des soupçons d'«escroquerie aggravée et faux».

L'enquête sur de possibles emplois fictifs qui a conduit à la mise en examen de François Fillon , candidat de la droite à la présidentielle, a été étendue à des soupçons de d'«escroquerie aggravée, faux et usage de faux», a indiqué mardi une source judiciaire à l'AFP.

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A lire : François Fillon mis en examen

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Comme l'a révélé «Le Monde », le parquet national financier (PNF) a délivré aux juges d'instruction le 16 mars un réquisitoire supplétif visant des faits d'«escroquerie aggravée, faux et usage de faux», selon cette source. D'après le quotidien, la justice se demande si «les époux Fillon ont pu produire des faux pour justifier les salaires» versés à Penelope, l'épouse du candidat.

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Une mise en relation à 50 000 dollars avec Vladimir Poutine

Cette annonce survient quelques heures après que le «Canard Enchaîné», dans son édition datée du mercredi 22 mars, a révélé que François Fillon a mis en relation un des clients de sa société de conseil 2F Conseil avec le président russe Vladimir Poutine et le PDG de Total. Pour cette convention de lobbying, organisée en 2015 avec le propriétaire libanais de «Future Pipe Industries» Fouad Makhzoumi, la société de l'ancien Premier ministre a été rémunérée 50 000 dollars. 

Le député de Paris a gardé d'«assez bonnes relations» avec le président russe , comme l'avait confirmé en novembre dernier le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Cette proximité date de la période où ils étaient tous deux Premiers ministres : «A cette époque, il y avait encore un climat de travail fécond en faveur du développement des relations bilatérales», avait précisé Peskov. 

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François Fillon a été mis en examen la semaine dernière pour «détournement de fonds publics, recel d'abus de biens sociaux et manquement aux obligations déclaratives à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique» dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs de son épouse Penelope et de ses enfants Marie et Charles. L'on avait appris, dans la même journée, que Charles et Marie Fillon avaient reversé une partie de leurs salaires lorsqu'ils étaient employés comme assistants parlementaires de 2005 à 2007. Sur les 46 000 euros net touchés par sa fille, Marie , d'octobre 2005 à décembre 2006, environ 33 000 sont repartis sur le compte joint des parents. 

En vidéo : François Fillon en campagne, comme si de rien n'était...

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