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L'Espagne renonce à son projet de loi sur l’avortement

Le ministre de la justice, qui avait conçu le projet de loi controversé, a décidé de démissionner et de se retirer de la vie politique.

Le Monde avec AFP

Publié le 23 septembre 2014 à 14h44, modifié le 23 septembre 2014 à 18h43

Temps de Lecture 1 min.

Le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a confirmé, mardi 23 septembre, le retrait du projet de loi sur l’avortement conçu par le ministre de la justice, Alberto Ruiz-Gallardón. Ce dernier, qui a reconnu qu'il « n'avait pas été capable » de porter son texte jusque devant le Parlement a immédiatement annoncé son retrait de la vie politique :

« La décision que j'ai prise n'est pas seulement d'abandonner le ministère de la justice, mais aussi d'abandonner la politique au bout de trente ans. »

Ce projet, modifiant la précédente loi adoptée en 2010 par le gouvernement socialiste, proposait de réduire considérablement le droit d'avorter en Espagne, qui autorise actuellement l’avortement jusqu’à quatorze semaines de grossesse pour toutes les femmes.

Le projet ne permettait ainsi de recourir à une interuption volontaire de grossesse (IVG) que dans deux cas : le viol, attesté par un dépôt de plainte ; ou « un risque durable ou permanent » pour la santé physique ou psychique de la mère, certifié par deux psychiatres. La malformation du fœtus n’était plus considérée comme un motif valable.

«  JE CROIS AVOIR PRIS LA DÉCISION LA PLUS SENSÉE »

Devant les journalistes, M. Rajoy a déclaré, mardi :

« Le gouvernement a fait le plus d’efforts possible pour tenter de parvenir au meilleur consensus possible. Nous allons continuer à étudier des formules permettant de parvenir à un meilleur accord sur la réforme. Mais en ce moment, je crois avoir pris la décision la plus sensée. »

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Le gouvernement Rajoy avait adopté le projet en décembre, mais ce dernier a soulevé une levée de boucliers à gauche, ainsi que de fortes résistances jusqu’au sein du Parti populaire, actuellement majoritaire. Et il n’a toujours pas été présenté au Parlement, où les conservateurs disposent pourtant de la majorité absolue.

« C’est une loi compliquée, sensible socialement, avait reconnu vendredi la numéro deux du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria. Le gouvernement veut travailler pour atteindre le consensus le plus large possible. »

Le Monde avec AFP

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