Il y a 40 ans, l'IVG

Simone Veil, le 26 nov 1974 à la tribune de l'Assemblée nationale  ©AFP - INA
Simone Veil, le 26 nov 1974 à la tribune de l'Assemblée nationale ©AFP - INA
Simone Veil, le 26 nov 1974 à la tribune de l'Assemblée nationale ©AFP - INA
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40 ans après la loi Veil, avorter demeure souvent un acte honteux, qui reste caché aux proches. Le regard que porte encore la société, certains professionnels de santé même, semble encore lourd.

En 40 ans, les choses ont-elles changé ?

220.000 femmes avortent chaque année. Les frais sont désormais pris en charge à 100%.

40 ans après la loi Veil, avorter demeure souvent un acte honteux, qui reste caché aux proches. Le regard que porte encore la société, certains professionnels de santé même, semble encore lourd.

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Pour comprendre ce qu'est "avorter en 2014", Solenne Le Hen s’est rendue dans un centre IVG parisien, le centre des Bluets. Le centre a deux entrées possibles, l'une par les couloirs de la maternité, en passant par l'accueil général, et l'autre entrée, directe depuis la rue.

Marie-Laure Bazille est la coordinatrice du service

Il y a encore des professionnels qui jugent, culpabilisent les femmes

Marie-Laure Bazille

30 sec

Sophie est venue pour interrompre sa grossesse

Nous n'avons pas demandé à la jeune femme pourquoi elle était sur le point d'avorter, c'est elle qui, spontanément, raconte. A 28 ans, Sophie et son mari ont déjà un enfant et en veulent d'autres. Mais cette fois ce sont des jumeaux, une grossesse trop compliquée à leur sens.

Sophie a choisi l'hôpital, avec la méthode par aspiration. Blouse, charlotte sur la tête, son mari à ses côtés, elle est à quelques minutes de l'avortement.

Sophie

Sophie avant son IVG

16 sec

Un medecin et une sage femme pratiquent une interruption volontaire de grossesse (IVG) dans un centre hospitalier de Perpignan
Un medecin et une sage femme pratiquent une interruption volontaire de grossesse (IVG) dans un centre hospitalier de Perpignan
© MaxPPP/Georges Bartoli

Martine Hatchuel

Martine Hatchuel

1 min

Le risque zéro en matière de contraception n'existe toujours pas et les mentalités ont changé, il n'est plus bien vu et même obligatoire d'avoir un enfant avant 25 ans. D'où un taux encore élevé d'avortements, 220 000 par an.

Les explications de Nathalie Bajos, spécialiste de l'IVG à l'Inserm

Sophie Bajos

46 sec

L'équipe

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