La thalasso ose la high-tech
Par Claude Vincent
Alliance Pornic, le site de thalassothérapie du Pays de Retz, avait été le premier établissement de ce genre à oser se lancer dans la cryothérapie «corps entier»: à savoir proposer aux curistes de «s'immerger» trois minutes dans un bain d'air refroidi à -150 °C. Avec à la clé des bienfaits variés (Voir l'article «Le soin qui venait du froid», Les Échos Week-End, 22 janvier 2016). «C'est aujourd'hui un vrai succès, il y a une réelle demande pour ce genre de soins faisant appel à la technologie associée à l'offre de thalasso classique», assure sa directrice générale, Marie-Noëlle Veillet-Berry. Le centre avait aussi été l'un des premiers à introduire deux appareils de mesure physiologiques, l'Oligoscan et le Physioscan. Le premier, par spectrophotométrie du derme, dresse en quelques minutes et de façon indolore le bilan des carences et des excès en minéraux, oligo-éléments et métaux lourds présents dans le corps. Le second cartographie les déséquilibres énergétiques et propose de
les corriger. Alliance Pornic récidive cette année, à nouveau en pionnier, avec la luminothérapie. Dans le cadre de sa nouvelle cure Luminescence Thérapie, le centre s'est équipé du MiltaLed, un dispositif déjà en oeuvre dans certains cabinets de ville (médecins et kiné, notamment). Le principe combine l'action de rayonnements à faible intensité (spectre visible, infrarouge, champs magnétiques) sur le visage et différentes zones du corps (foie, reins, intestin, artère fémorale...) déterminées après un bilan médical. «Les effets sur l'organisme sont multiples: douleur, inflammation, détox...» explique Sylvie Tanguy, médecin du centre, qui témoigne même à titre personnel d'une cicatrisation postopératoire très rapide et de la diminution de la prise d'antidouleur.
Par Claude Vincent