Masters 1000 Paris-Bercy 2014 : Novak Djokovic bat Andy Murray (7-5, 6-2) en quarts de finale

Quatre victoires en autant de confrontations en 2014 : Novak Djokovic connaît la recette pour battre Andy Murray cette saison. Le Serbe s’est imposé face à l’un de ses meilleurs ennemis en deux petits sets (7-5, 6-2), ce vendredi en quarts de finale de Bercy. Il gagne des points précieux dans l’optique de conserver sa place de N.1 mondial en fin de saison. Pour continuer son aventure parisienne, il affrontera Kei Nishikori, qui l’avait éliminé en demies du récent US Open. 

Dans un match qui s’annonçait comme le choc de la journée, Murray n’a fait illusion que pendant un set. Avec un faible pourcentage de premières balles (48%), le Britannique est tout de même parvenu à tenir son service jusqu’à six jeux à cinq en faveur de Djokovic, en sauvant au passage cinq balles de break. Mais le Serbe a continué à exercer une pression constante en retour qui a fini par payer pour empocher la première manche (7-5) en un peu plus d’une heure de jeu.

Dans le deuxième set, exceptée une petite frayeur en début de manche (break à 1-1), Djokovic a déroulé son tennis en tenant sa ligne de fond de court. En face, Murray, dépassé par la cadence de jeu imposée, a petit à petit cédé du terrain. Sans solution, il a fini par lâcher physiquement et mentalement pour concéder les cinq derniers jeux du match en "balançant" ses frappes. Djokovic étend un peu plus son emprise mentale sur l’un des hommes de cette fin de saison, avec cette quinzième victoire en 23 confrontations. Murray ne l’a plus battu depuis la finale de Wimbledon 2013.

Le récent père de famile est toujours en course pour décrocher un troisième titre dans le dernier Masters 1000 de la saison, après ses succès en 2009 (face à Monfils) et la saison dernière face à Ferrer. Un adversaire qu’il ne retrouvera pas samedi puisque Ferrer a cédé devant le Japonais Kei Nishikori. En délicatesse avec ses préoccupations "extra-tennis" depuis quelques semaines, le Serbe montre qu’il reste bel et bien le patron du tennis mondial. Stefan attendra encore un peu pour retrouver son père.