LA BD:
C'est quoi : LES ANCIENS ASTRONAUTES
C'est de qui : V. Pompetti
La Couv':
Déja croisé sur B.O BD? Oui
C’est édité chez qui ? Tartamudo, un lien vers le site
https://tartamudobd.wordpress.com/
Une planche:
Ca donne Quoi Je suis Vincent Pompetti depuis quasiment 10 ans maintenant. Les séries chez EP avec Tarek : Raspoutine, Sir Arthur Benton, toutes deux très bonnes, La Guerre des Gaules plus récemment chez Tartamundo… Il était donc normal que je me penche sur son « nouvel » opus, les Derniers Astronautes. Je met nouvel entre guillemets car c’est un projet que l’auteur murit depuis quelques années maintenant et qui a enfin pu voir le jour via un financement participatif. Bon, vous savez, si vous venez un peu dans le coin, que la SF n’est pas trop ma tasse de thé. Si le généreux album de Pompetti mélange un peu les genres, il reste à dominante futuriste, ce n’est néanmoins pas le coté qui m’a gêné, c’est plutôt l’impression, et ce malgré un background très détaillé (dans le cahier graphique en fin d’album), de débarquer dans une histoire qui aurait déjà débuté et dont il me manquerait les clés pour l’appréhender au mieux. Comme si j’avais pris une série TV en cours en plein milieu. On suit Onys, sujette à de biens étranges cauchemars cible d’une tentative d’assassinat qui va être confrontée à des personnages emblant venir d’autres mondes. La dimension parfois métaphysique de l’histoire m’a aussi rapidement perturbé, et j’en suis d’autant plus déçu que l’univers graphique des Anciens Astronautes est des plus aboutis. Un album à coté duquel je suis passé mais que les fans de SF multiforme exigeante se devront de tenter.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? AFTER EARTH
C'est de Qui J. N Howard
La couv'
Déjà entendu chez nous? A quelques reprises oui.
On peut écouter?
Ca donne Quoi Newton Howard retrouve Will Smith, le futur, les gros budgets, tout ça, tout ça, et livre, une fois de plus dans sa carrière, une B.O un peu trop calibrée pour vraiment marquer les esprits. Certes on a droit à autant de moments d’action survoltée et de suspense tendu que de mélo grandiloquent, et l’ensemble fonctionne pas trop mal en tant que tel (même si un brin longuet au final), mais il manque cette étincelle d’originalité qui aurait fait du score d’After Earth un concurrent sérieux à d’autres productions du genre, voire même du compositeur, qui semblent devoir rester ses maîtres étalons (sans être pour autant des chefs d’œuvres). Artisan appliqué à défaut d’être original, J.N.Howard nous donne tout de même l’occasion d’accompagner la saga de Pompetti comme il se doit.
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Une chronique de Fab