Le contraste est saisissant. Depuis les révélations du "Penelopegate", François Fillon ne rate jamais l'occasion de dénoncer le "lynchage médiatique" dont il se dit victime. Voilà deux semaines que le candidat à l'élection présidentielle a dû considérablement freiner le rythme de sa campagne, annulant des déplacements et voyant les sondages lui réserver aujourd'hui une troisième place au premier tour de l'élection présidentielle, synonyme d'éviction.
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En septembre dernier, pourtant, celui qui n'était que l'outsider de la primaire de la droite tenait des propos sensiblement inverses. Il était le candidat de l'éthique, y allant de ses petites phrases à l'encontre de son concurrent Nicolas Sarkozy, cité dans plusieurs affaires judiciaires sans avoir à ce jour été condamné.
Interrogé par Franceinfo, François Fillon disaient regretter que les médias ne s'attardent pas sur les affaires liées à l'éthique politique. "Il y a des ministres qui ne paient pas leurs impôts, il y en a qui ont des comptes en Suisse (...) ce que je mets sur le même plan, c'est la manière dont le système politico-médiatique passe sur toutes ces affaires: ça fait la une pendant trois jours et ensuite c'est fini, on n'en parle plus", accusait-il alors. La vidéo, ressortie des archives par Brut, a été vue plus de 600 000 fois sur Facebook depuis mardi soir.
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