François Fillon le 23 janvier 2017 à Berlin

François Fillon regrettait en septembre dernier que les médias ne s'intéressent pas de plus près aux affaires liées à l'éthique politique.

afp.com/Rainer Jensen

Le contraste est saisissant. Depuis les révélations du "Penelopegate", François Fillon ne rate jamais l'occasion de dénoncer le "lynchage médiatique" dont il se dit victime. Voilà deux semaines que le candidat à l'élection présidentielle a dû considérablement freiner le rythme de sa campagne, annulant des déplacements et voyant les sondages lui réserver aujourd'hui une troisième place au premier tour de l'élection présidentielle, synonyme d'éviction.

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En septembre dernier, pourtant, celui qui n'était que l'outsider de la primaire de la droite tenait des propos sensiblement inverses. Il était le candidat de l'éthique, y allant de ses petites phrases à l'encontre de son concurrent Nicolas Sarkozy, cité dans plusieurs affaires judiciaires sans avoir à ce jour été condamné.

Interrogé par Franceinfo, François Fillon disaient regretter que les médias ne s'attardent pas sur les affaires liées à l'éthique politique. "Il y a des ministres qui ne paient pas leurs impôts, il y en a qui ont des comptes en Suisse (...) ce que je mets sur le même plan, c'est la manière dont le système politico-médiatique passe sur toutes ces affaires: ça fait la une pendant trois jours et ensuite c'est fini, on n'en parle plus", accusait-il alors. La vidéo, ressortie des archives par Brut, a été vue plus de 600 000 fois sur Facebook depuis mardi soir.

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