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Un médecin abattu à la clinique du Diaconat à Colmar, l'auteur du coup de feu s'est suicidé

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Une femme de 38 ans a été tuée ce matin alors qu'elle s'apprêtait à prendre son service à la clinique du Diaconat ce jeudi à Colmar peu avant 8 heures. L'agresseur, son beau-père a ensuite retourné l'arme contre lui. Il est mort peu de temps après.

Les coups de feu ont été tirés sur le parking du Diaconat un peu avant 8h.
Les coups de feu ont été tirés sur le parking du Diaconat un peu avant 8h. © Maxppp - Thierry Gachon

Il s'agirait d'un drame familial selon le procureur de la République de Colmar, Christian de Rocquigny. Ce jeudi matin, une femme de 38 ans, gériatre à la clinique du Diaconat, à Colmar a été abattue peu avant sa prise de service. Elle s'apprêtait à entrer travailler dans l'établissement.

Son beau-père l'attendait sur le parking

Le drame s'est déroulé sur le parking. "Elle est sortie de son véhicule peu avant 8 heures, son beau-père l'attendait sur le parking", précise le procureur de la République de Colmar. "Il a tiré cinq fois avec un 357 magnum sa victime a été touchée à quatre reprises, elle est morte sur le coup." L'agresseur a ensuite retourné l'arme contre lui. "Il s'est tiré une balle dans la tête, il est mort quelque peu après son transfert à l'hôpital de Colmar ", rapporte Christian de Rocquigny.

"L'homme était décrit comme un tyran domestique. Il faisait vivre une vie difficile à ses proches. A son fils et à sa belle-fille notamment. Il avait aussi des problèmes psychiatriques importants pas traités," Christian de Rocquigny, le procureur de la République de Colmar

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Christian de Rocquigny, le procureur de la République de Colmar lors du point presse
Christian de Rocquigny, le procureur de la République de Colmar lors du point presse © Radio France - Guillaume Chhum

Je pense à la famille, aux enfants, au mari, aux professionnels qui ont travaillé avec elle . Nous sommes sous le choc", Christian Caoduro le directeur de la clinique du Diaconnat

Cette mère de famille avait des difficultés relationnelles avec son beau-père. La victime était mariée et mère de deux enfants de 9 et 11 ans. Elle travaillait à la clinique du Diaconat de Colmar depuis 4 ans. Une cellule psychologique a été mise en place dans l'établissement après ce drame.

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