La femme d’affaires n’a finalement pas comparu devant la justice en Italie, ce mardi. Pour la simple raison qu’elle n’était pas convoquée devant le Tribunal de Bologne. Nous n’avons pu toutefois avoir confirmation de la date à laquelle la justice italienne écoutera à nouveau la demande d’extradition de Nandanee Soornack.
L’Etat mauricien réclame l’extradition de cette proche de Navin Ramgoolam depuis son interpellation en avril 2015 à Parme. Après avoir ordonné sa libération, la justice italienne a refusé de donner le feu vert pour son extradition vers Maurice. N’étant pas convaincue que son droit à un procès équitable sera préservé.
Nandanee Soornack avait préalablement déposé auprès des magistrats italiens un document dans lequel elle explique pourquoi sa sécurité ainsi que celle de son enfant en bas âge ne seraient pas assurées si elles regagnent Maurice.
Si les rumeurs de discussions entre Nandanee Soornack et les autorités mauriciennes ont couru, une source proche de la femme d’affaires nous affirme qu’elle n’entend pas bénéficier de l’immunité en échange d’un témoignage à charge contre l’ancien Premier ministre. « Elle acceptera qu’on lui tranche la tête, mais ne le laissera pas tomber », a déclaré cette proche de Soornack, actuellement en Italie.
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