neufchâteau Festival La nuit du métal vivra ce samedi soir au Trait d’Union

Six groupes sinon rien : le second opus du Blast Knight festival s’affiche avec force ce samedi soir au centre culturel de Neufchâteau avec des affiches emblématiques du rock métal. En attendant de faire davantage de bruit dans le pays !
Olivier JORBA - 20 juil. 2017 à 05:03 - Temps de lecture :
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« Benighted » s’impose comme la formation majeure de la nuit du métal de samedi à dimanche à Neufchâteau.  Photo Unai ENDEMAÑO
« Benighted » s’impose comme la formation majeure de la nuit du métal de samedi à dimanche à Neufchâteau. Photo Unai ENDEMAÑO

Ils sont un de moins que les apôtres, ces fidèles du death metal, cette musique aux cheveux (très) longs et aux riffs interminables issus d’un côté pas si obscur d’une force métallique inépuisable. Onze administrateurs de la jeune association baptisée « Dans la Fosse », « dont 80 % sont des membres résident à Neufchâteau », explique Julien Braud, secrétaire de l’association vosgienne.

Le but de cette joyeuse bande de mélomanes pour le moins avertis : promouvoir la musique métal et favoriser la diffusion des groupes de musiques extrêmes dans le département. « Dans la Fosse » est née en 2009 et en 2016, la première édition du festival dédié aux Chevaliers du Blast (que l’on peut traduire par rafale ou explosion au sens rapidité du terme) rassemble plus de 200 personnes au Trait d’Union de Neufchâteau. Un succès non démenti qui conduit les intéressés à poursuivre dans leur volonté de réunir les amateurs de musique extrême du grand Est de la France lors d’une soirée festive résolument orientée vers un univers death metal. C’est dans cet esprit qu’explosera samedi soir (dès 18 h 20 pour la première formation !), le Blast Knight II avec six formations au programme (lire encadré).

Un métal hurlant contre les préjugés ont la peau dure mais qui propose d’autres contenus culturels sur le secteur de l’ouest vosgien : « Un groupe de punk hardcore californien n’a rien à voir avec un groupe de black metal suédois. On fait ainsi découvrir les sous-genres en médiatisant et transmettant notre passion lors de ces moments privilégiés. Le public métalleux est un public intéressé qui se déplace, y compris depuis le Luxembourg. Même si l’on considère que le courant reste une musique de niche », affirme Julien Braud.

Des blast burgers végétariens

On connaissait Slayer ou Morbid Angel, il faudra se familiariser avec le « brutal death metal » et le « grind », c’est-à-dire de la musique encore plus rapide que le death metal. On y est lorsque l’on discerne ces rafales de grands coups dans la caisse claire. Et samedi, ce sont six identités différentes, six sous-genres que l’on pourra découvrir à l’occasion de ce second opus. Coup d’envoi à 18 h 20 avec la première formation. Derniers riffs prévus vers 2 h du matin avec le passage du dernier groupe programmé vers 00 h 10. Entre-temps, un Trait d’Union et son esplanade totalement privatisés pour faire découvrir la culture metal. On pourra même essayer le Blast burger bio et autres burgers végétariens entre deux bières blondes et ambrées au sein de l’espace détente. « Notre idée : structurer l’association, des projets et actions sur le territoire et les faire émerger en créant une identité sur la soirée. Notre défi : faire découvrir cette culture et de fil en aiguille, monter jusqu’à la jauge du Trait d’Union, c’est-à-dire 300 places ». Volonté à long terme : proposer un festival d’une hauteur différente, en plein air.