Lorsqu'un écrivain publiait un ouvrage dont il n'était pas réellement l'auteur, la langue française appelait ce protagoniste un "nègre littéraire". Cette expression était en usage jusqu'à la décision du Ministère de la Culture, préconisant plutôt l'appellation "prête-plume".
Cette décision a été prise après une demande du Conseil représentatif des associations noires de France, le CRAN, expliquant que le terme s'était imposé "dans le monde littéraire, justement parce que le 'nègre' est celui qui fait tout le travail, sans en retirer le véritable bénéfice".
Répondant favorablement à la demande, le Ministère a publié un communiqué pour annoncer que "le terme 'nègre (littéraire)' est inapproprié pour désigner la fonction ou le métier d'écrivain de substitution, il est proposé, après consultation des membres de la Commission d'enrichissement de la langue française, d'employer le terme 'prête-plume', notamment utilisé en Amérique du Nord, ou encore, en fonction des contextes, les termes 'auteur ou écrivain ou plume cachée', voire 'auteur ou écrivain ou plume de l'ombre'".
Ce n'est pas la première victoire du CRAN, qui avait déjà lutter contre le nom de certaines pâtisseries appelées "Bamboula" et "Négro".
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Vos réactions
Un.e.s individu.e.s (j'arrete là) en situation de handicap, à mobilité réduite d'autant plus que mal entendant et non voyant, ne pourra jamais etre prete-plume meme s'il habite en Afrique sub-saharienne.
Je suis hilare ! bien envoyé !!
Il faut penser aussi aux touristes qui partent en vacances au Monténégro .... comment devront-ils nommer le pays ?
Ah, les "dix petites plumes cachées" d'Agatha Christie !
Qu'on commence par supprimer toutes les honteuses subventions à ces organismes qui méprisent notre culture et nous pourrissent la vie.
Parole de... blanc bec !
Un.e.s individu.e.s (j'arrete là) en situation de handicap, à mobilité réduite d'autant plus que mal entendant et non voyant, ne pourra jamais etre prete-plume meme s'il habite en Afrique sub-saharienne.
Ce qui va être cocasse c'est de parler de la revue "prête-plume" de Joséphine Baker, de la période "prête-plume" de Picasso ou encore de citer Aimé Césair par un "prête-plume je suis et prête-plume je resterai" ou du livre "Le père de la prête-plumitude"...
Joséphine Becker et Boris Baker peut être ?
non mais sans deconner consultez google les gens !!
Le "problème" ne se pose pas sûr les adjectifs noir ou blanc mais bien sur le terme nègre qui a quand même, quoiqu'on en dise une connotation péjorative et très réductrice dans le subconscient de beaucoup de personnes.
A ce rythme là nous n'allons plus tailler des crayons noir, mais tailler des plumes☻☻☻
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