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Voyage

"Couchsurfers", les aventuriers du canapé

Voyage improvisé, guide personnalisé, hébergement convivial, le "couchsurfing" s’impose comme un nouveau mode de voyage prisé des jeunes.  

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Ayman Nedaa en compagnie de ses hôtes.

 

Voyage improvisé, guide personnalisé, hébergement convivial, le "couchsurfing" s’impose comme un nouveau mode de voyage prisé des jeunes.

 

La première étape : s’inscrire sur le site web www.couchsurfing.com. Ce site met en relation, dans le monde entier, des voyageurs et des locaux proposant un canapé pour une nuit ou deux. Une fois sur place, l’idée n’est pas de s’installer comme à l’hôtel, mais de "surfer" chez différents autochtones, passer d’un canapé à l’autre. Et même ceux qui ne disposent pas de canapé peuvent offrir leur aide : il suffit d’indiquer dans leur statut sur le site qu’ils sont disponibles pour "boire un café" avec les voyageurs.

 

L’idée a germé en 1999 dans la tête de Casey Fenton, un étudiant américain. Lors d’un voyage en Islande, il avait contacté 1500 étudiants pour demander s’ils pouvaient l’héberger. Il avait reçu plus de 50 propositions. C’est après ce voyage qu’il a eu l’idée de couchsurfing.com. Lancé en 2004, le site rassemble aujourd’hui plus de 2 millions d’utilisateurs.

"Le 'couchsurfing' est un moyen de faire des rencontres improbables"

Elsa est une Francilienne de 22 ans. 

 

En avril 2009, avec une très bonne amie, nous sommes allées en Andalousie pendant sept jours. Nous avons passé la fin de la semaine chez Cristian à San Pedro de Alcantara, à quelques kilomètres de Malaga. C'était ma meilleure expérience de 'couchsurfing'. Quand nous sommes arrivés chez Cristian, il y avait déjà un Néerlandais, un couple d’Israéliens et des Allemands. C'étaient des rencontres improbables. Cristian, par exemple, avait 40 ans et revenait de plusieurs mois en Inde. Il avait donc plein de trucs à raconter. Mor et Yonathan, les deux Israéliens d’une vingtaine d’années, avaient décidé de prendre une année sabbatique pour voyager. C’était un joyeux melting-pot ! J’ai appris des choses sur la vie en Israël que je n’aurais certainement pas appris dans les livres !"

 

Elsa en compagnie de ses hôtes à Malaga.

"Pour faire du 'couchsurfing', il faut être un peu aventurier"

Florian Mosca est un Savoyard de 24 ans qui vit à Stockholm, en Suède. Aujourd’hui, il fait partie de la communauté des "couchsurfers" de Stockholm.

 

Lorsque je suis allé à Prague, je me suis baladé avec des personnes ouvertes d’esprit venant de tous les pays. Pour faire du 'couchsurfing', il faut être un peu aventurier, chercher à découvrir le monde, être ce que j’appellerais un nouveau voyageur, un 'backpacker'."

 

Vidéo de Florian Mosca postée sur Youtube

"Aujourd’hui, je rêve d’accueillir des couchsurfers chez moi"

Ayman Nedaa est un Égyptien de 21 ans qui vit au Caire.

 

J’ai eu sept expériences de 'couchsurfing' à travers le monde. Aujourd’hui, je rêve d’accueillir des 'couchsurfers' chez moi, mais malheureusement j’habite encore chez mes parents. Je n’ai donc pas de canapé à offrir, mais je me suis inscrit sur le site avec le statut 'disponible pour un café ou un verre' et je fais visiter Le Caire aux 'couchsurfers' qui viennent en Égypte. Plus tard, quand j’aurai mon propre appartement, j’accueillerai des 'couchsurfers', ce sera formidable ! C’est comme voyager tout autour du monde, en restant chez soi."

 

Billet rédigé en collaboration avec Angélique Mangon et Jonathan Klein, étudiants en journalisme à l'IFP. 

  

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