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Marlène Schiappa : «Verbaliser le sexisme, comme les autres crimes et délits»

Marlène Schiappa, dans son bureau de la rue Saint-Dominique, à Paris (VIIe). Vincent Boisot/Vincent Boisot/Le Figaro

INTERVIEW - La nouvelle secrétaire d'État à l'Égalité entre les hommes et les femmes revient sur le harcèlement de rue.

Harcèlement de rue, polémique sur le voile à l'école… À peine installée, la nouvelle secrétaire d'État à l'Égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa, âgée de 34 ans, fait face à des controverses qui l'amènent à préciser sa vision de la laïcité en tant que féministe.

LE FIGARO. - Que pensez-vous de la pétition lancée par des femmes pour dénoncer le harcèlement de rue du quartier parisien de la Chapelle-Pajol?

Marlène SCHIAPPA. - À chaque fois que des femmes dénoncent une situation de harcèlement, elles ont raison de le faire. Je lutte depuis des années pour la libération de la parole des femmes sur cette question et pour la mise en lumière dans le débat public de la culture du viol et du harcèlement de rue. Dans mon dernier livre*, j'évoque le déni de ce qui s'est passé à Cologne au nom de l'antiracisme. Le féminisme ne doit pas avoir de barrières idéologiques. Je ne suis pas d'accord pour que la bannière de l'antiracisme devienne une barrière. Mais ce qui se passe au quartier…

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