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Publié le 20 mars 2024 à 08h00
1967. Deux ans auparavant, il y a eu les émeutes raciales de Watts, à Los Angeles. Et maintenant, Detroit. L’intelligence du film est de revenir sur cette page de l’histoire américaine en passant de la vue d’ensemble — un quartier qui bascule dans le chaos — à un fait isolé : la tragédie de l’Algiers Motel. Kathryn Bigelow en reconstitue le déroulé fatidique. Occupation, chantage, sadisme, tout ce qui se joue ici en huis clos est un concentré de tension explosive.
La réalisatrice explore les ressorts du racisme haineux, fondé sur la frustration, la jalousie. Elle montre des Noirs intégrés dans le camp des dominants, des Blancs respectueux des droits civiques. Elle parvient à dissocier victimes
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