La commission d’instruction de la Cour de justice de la République est saisie du cas de l’ex-ministre (PS) Jean-Jacques Urvoas pour une violation du secret professionnel. Mais que deviendront cette enquête et celle sur Karachi si la CJR est supprimée cet été ?
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JeanJean-Jacques Urvoas sera peut-être le dernier « client » de la Cour de justice de la République (CJR). Emmanuel Macron a, lundi 15 janvier, annoncé son souhait de supprimer cette juridiction d’exception, seule habilitée à traiter les crimes et délits commis par des ministres dans l’exercice de leurs fonctions, ce depuis 1993, et qui a fait la preuve de sa parfaite inefficacité. Or, par un amusant hasard de calendrier, la commission des requêtes de la CJR a rendu dès le lendemain « un avis favorable à la saisine de la commission d’instruction » (comme l’a annoncé Le Parisien) pour enquêter sur le cas de l’ancien ministre de la justice de François Hollande.