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Ministère des Affaires culturelles : Hommage à la cinéaste Kalthoum Bornaz

Kalthoum-Bornaz-Ban

Le ministère des Affaires culturelles a fait part de «son émotion et de ses vives condoléances», suite au décès de la cinéaste Kalthoum Bornaz.

La disparition de cette cinéaste, scénariste et productrice, décédée samedi, «des suites de ses blessures dans un accident domestique survenu dans son domicile à Tunis» et au moment où elle «préparait le scénario de son nouveau film ‘‘Ya Allah)’’», constitue «une perte pour le cinéma tunisien», a indiqué le ministère dans un communiqué publié samedi après-midi.

La défunte appartenait à la première génération de femmes cinéastes en Tunisie, diplômées à l’aube de l’indépendance, dont «les œuvres sont ancrées dans son identité culturelle tunisienne et qui avait, tout au long de son parcours, adhéré à l’action associative au profit des jeunes», rappelle le département de la culture.

Eteinte à l’âge de 71 ans, la défunte est née le 24 août 1945 à Tunis où elle avait poursuivi des études supérieures de littérature anglaise avant de rejoindre l’Université de Paris III pour des études spécialisées dans le cinéma.

Après avoir décroché, en 1968, un diplôme de fin d’études de scripte et montage, Bornaz avait entamé sa carrière en tant qu’assistante réalisatrice avant de réaliser bon nombre de films entre documentaires et longs-métrages.

Elle avait d’abord occupé le poste de scripte, assistante réalisatrice et monteuse dans de nombreuses productions tunisiennes et internationales. Elle était au montage de ‘‘Vendredi ou la vie sauvage’’ de G. Vergès, ‘‘Pirates’’ de R. Polansky et ‘‘La Barbare’’ de M. Darc et comme scripte ou assistante-réalisatrice de films tels que ‘‘Les Magiciens’’ de C. Chabrol, ‘‘Jésus de Nazareth’’ de F. Zeffirelli et ‘‘Les Baliseurs du désert’’ de N. Khémir.

Parmi ses propres films ‘‘Couleurs fertiles’’ (1984), ‘‘Trois personnages en quête d’un théâtre’’ (1988), ‘‘Regard de mouette’’ (1991), ‘‘Un Homme en or’’ (1993), ‘‘Nuit de noces à Tunis’’ (1996) et ‘‘Le Fil perdu’’ (1997), son premier long métrage.

I. B. (avec Tap).

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