
Où Joseph Sitruk était-il le plus lui-même ? Le lundi soir quand il donnait, presque chaque semaine que Dieu fait, son enseignement aux jeunes, à Paris, dans la synagogue bondée de la rue de la Victoire (9e) ? Ou quand il haranguait la foule lors de ses Yom Hatorah, ces rassemblements de masse du Bourget où il invitait toute sa communauté dans une sorte de kermesse fervente et chaleureuse ? Ou tout simplement en famille, au milieu de ses enfants – neuf –, quand il allumait les bougies de Hanouka ?
Mort dimanche 25 septembre à 71 ans, il emporte avec lui nombre de mystères. Joseph Sitruk était un intellectuel juif, mais détesté par les intellectuels juifs. Charismatique, moderne, mais confondu avec l’orthodoxie la plus archaïque.
Une figure symbolique
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