Anne Herbauts, auteur et illustratrice : “Il vaut mieux donner des livres qui ne sont pas lisses aux enfants” 

La Belge Anne Herbauts compose depuis près de vingt ans une œuvre singulière, poétique et puissante, toujours renouvelée… Alors qu’est sorti cet hiver son dernier album, “Une histoire grande comme la main”, elle nous reçoit à Bruxelles. 

Par Béatrice Kahn

Publié le 21 février 2018 à 18h00

Mis à jour le 08 décembre 2020 à 01h30

Cest un de ces dimanches après-midi gris et piquants de février. Un de ces dimanches après-midi où la lumière du Nord peine à traverser les verrières de la galerie de la Reine comme les fenêtres du salon de thé bruxellois, aussi craquant qu’un spéculoos, où l’auteur et illustratrice Anne Herbauts nous a donné rendez-vous. Depuis près de vingt ans et sa sortie de l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, cette jeune créatrice belge tisse une œuvre féconde et puissante qui ne ressemble qu’à elle. Chacun de ses albums la conduit à tenter une exploration nouvelle, un nouveau format, à se mettre en danger ou se remettre en question. Si c’est trop bien dessiné, elle creuse la belle enveloppe pour aller plus profond, et si c’est trop bien écrit, elle se moque d’elle-même et commence à boutonner dans la langue dimanche avec mardi. Chacun de ses albums est profondément différent des précédents et pourtant profondément de la même famille. Sans doute parce qu’à chaque livre elle invite les mêmes questionnements artistiques, sur l’objet livre, la maladresse du trait ou l’importance du biais, par exemple.

Totalement habitée par la force de son monde intérieur et de « l’agitation de [s]on imaginaire qui déborde partout », elle s’adresse aux enfants telle qu’elle est, philosophe et poète, mais sans jamais leur parler avec de grands mots ni leur asséner de leçon. En tirant avec elle sur le fil de son dernier album paru chez Casterman, Une histoire grande comme la main, se sont naturellement déroulées bon nombre de ses facettes et de ses « obsessions » artistiques, preuve s’il en était besoin que chacun de ses livres est taillé de la même chair, la sienne.

Une histoire grande comme la main.

Une histoire grande comme la main. © ANNE HERBAUTS/LES ALBUMS CASTERMAN

Sur les deux côtés de la couverture d’Une histoire grande comme la main, votre dernier album, le livre est physiquement présent puisque y sont représentés les deux héros de l’histoire en train de lire le livre, ce n’est sûrement pas un hasard…

Effectivement, je voulais travailler sur l’enfant qui tiendrait le livre que j’étais en train d’écrire et sur l’idée que le livre fait le livre, que le livre naît du livre. A chacun de mes albums, je travaille cette question, je ne sais pas m’empêcher. Même si je ne voulais pas penser au livre et juste raconter une histoire avec de jolies images sans me casser la tête, je ne pourrais pas. Pour écrire, on entre dans un format qui impose un rythme, une respiration – les pages – et donc, dès le départ, je suis obligée de prendre en compte le fonctionnement du livre, ce support particulier, très simple, mais qui permet énormément de choses.

Comme par exemple dans l’album Lundi, où vous avez travaillé la matière même du livre pour induire la disparition du personnage à mesure que le grammage du papier s’amenuisait ?

Lundi (1) était de ce point de vue un album radical et en même temps vraiment accessible, je crois. Cette prise en compte de l’objet livre est fondamentale dans mon travail, et je pense que cela va me rester à vie. Parfois, il m’arrive d’avoir peur d’aller trop loin dans mes questions sur le livre, d’être trop intellectuelle, et j’aimerais être plus légère pour faire un petit livre rapide, un livre sans chemin de fer, un livre où je travaillerais la respiration image après image, en direct. Je ne sais pas si je vais y arriver mais c’est dans mes plans…

Une histoire grande comme la main

Une histoire grande comme la main © ANNE HERBAUTS/LES ALBUMS CASTERMAN

Toujours sur la couverture d’Une histoire grande comme la main, on voit la main de l’enfant qui tient le livre, la main qui tient aussi le rôle-titre dans cette histoire, qui relie elle-même cinq histoires autour de la thématique de la main, une vraie petite machine…

C’est effectivement très construit, cette histoire de main, c’est ce qui fait que le livre est super solide et peut faire entrer le fantastique. Je ne veux pas nécessairement qu’on comprenne tout, tout de suite. Si par exemple on n’a pas vu l’histoire qui tient un livre ce n’est pas grave, et si à la seconde lecture on le découvre, tant mieux, cela fait simplement une narration en plus… Je n’ai pas réfléchi à la thématique de la main de manière mathématique mais parce qu’elle amène des sujets qui me touchent… J’avais d’ailleurs déjà travaillé le tactile dans Lundi et De quelle couleur est le vent (2) ?  Et puis la main, quand on fait cinq, c’est apprendre à compter, donc c’est grandir, c’est la maladresse de la main gauche et le langage aussi puisqu’on parle avec, parfois… Une main a tant de facettes, et c’est aussi mon outil de travail… Adolescente, j’ai été profondément marquée par une professeur d’un atelier de nu qui nous demandait soudain de changer de main et de dessiner avec la mauvaise main. On dessinait mal, mais c’était beaucoup plus beau, car on était si maladroits qu’on regardait encore plus le modèle.

“Je savais que j’avais là la petite graine nucléaire…”

Comment naît une histoire, et précisément celle-ci ?

Je pense qu’elle était là depuis un certain temps et qu’elle s’est soudain imposée. Dans mes notes, j’avais un jour écrit la phrase « un histoire grande comme la main ». En la relisant, je me suis dit que c’était fabuleux comme démarrage, que c’était un livre à lui tout seul. De temps en temps, on sort une phrase comme ça et on sait que ça va être fort, c’est même presque trop, un peu comme des atomes qu’on chipoterait jusqu’à l’explosion nucléaire. Je savais que j’avais là la petite graine nucléaire… Mais cette Histoire grande comme la main vient aussi des petites choses du quotidien, vous savez, ces négociations qu’on peut avoir avec son enfant, quand, le soir, il vous demande combien de livres il a le droit de lire et qu’on négocie le nombre avec ses doigts… Depuis que je suis maman, j’ai un autre rapport au livre, je lis beaucoup et je me rends compte que j’ai maintenant besoin de narrations fortes parce que les histoires, les contes, ça nourrit beaucoup quand même. Le boom des livres graphiques a été très important parce qu’il a cassé l’image un peu sage du livre jeunesse, mais je trouve qu’il y a de plus en plus de livres super beaux graphiquement mais où il manque de la narration. Pour Une histoire grande comme la main, j’avais vraiment envie qu’il y ait une belle matière texte et que le livre prenne du temps, parce que le texte permet ça aussi, le livre, c’est du temps qui avance. Et quand le texte est court, le livre passe plus vite.

Une histoire grande comme la main.

Une histoire grande comme la main. © ANNE HERBAUTS/LES ALBUMS CASTERMAN

Dans Une histoire grande comme la main, il y a la forte thématique de la main comme on a vu, mais le récit démarre vraiment grâce à votre belle invention de la « marée forestière »…

Dans ce livre, il y a aussi la trace d’une exposition (3) que j’ai réalisée l’an dernier à Watermael-Boitsfort, la commune où j’habite, qui est entourée par la forêt. Mon quartier est une enclave dans la forêt, d’où que l’on regarde, on a la forêt, j’habite partout en lisière, entre le texte et l’image, entre la ville et la forêt. Dans Un jour Moineau (4), j’avais écrit que la forêt faisait un bruit de mer. C’est une sensation que j’ai depuis très longtemps quand je me promène dans la forêt de Bruxelles, car c’est une forêt de très vieux hêtres, une forêt cathédrale où il n’y a pas de branches basses, et quand il y a du vent, ça fait un bruit de mer, un vrai bruit d’écume. Je suis partie déjà de là, et j’ai pensé que si la forêt avait à voir avec la mer, il devait bien exister des marées, alors j’ai inventé « les marées forestières ». Une coutume de mon quartier m’a fait aller plus loin dans cette histoire : comme les maisons y sont assez petites, les gens ont pris l’habitude de donner tout ce qu’ils ont en trop et de laisser toutes ces choses sur leurs appuis de fenêtres ou sur leur seuil. J’ai ainsi récupéré des bottes, des livres, de la vaisselle, des trucs bizarres… et j’ai commencé à imaginer que la nuit, comme toute marée, les marées forestières déposaient des objets aux pas des portes. Pour l’exposition j’ai alors conçu, entre autres, un faux musée des objets rapportés par les marées forestières avec ce que j’avais ramassé pendant un an, sans tricher, par terre et sur les appuis de fenêtres – le catalogue de ce faux musée a d’ailleurs été publié par les éditions Esperluète (5).
C’est donc comme ça que les marées forestières sont venues se mêler aux autres histoires de l’album, et grâce à elles, le fantastique y est entré.

“Il faut qu'on sente la caillasse…”

De quelle couleur est le vent?

De quelle couleur est le vent? © ANNE HERBAUTS/LES ALBUMS CASTERMAN

Depuis toujours, vous aimez à casser le trop beau, le trop lisse et vous aimez le maladroit, dans vos images comme dans vos textes…

… Maintenant, je prône aussi la moraine !

C’est quoi la moraine ?

Ce sont les bandes de glace des glaciers, qui, quand elles avancent, poussent les caillasses… En fait, c’est de la caillasse sur laquelle on n’arrive même pas à marcher parce que cela ne tient pas bien, c’est l’informe. Au lieu d’installer des livres qui expliquent les choses de façon bien lisse et bien trop fermée pour pouvoir bouger, un peu comme les livres que j’ai eu moi, enfant, je préfère installer des livres-moraines. Il faut qu’on sente la caillasse dans les pieds, pas qu’on survole la moraine gentiment…

C’est-à-dire ?

Je pense par exemple que pour donner aux enfants la notion d’humanité, leur apprendre à accepter et à travailler sur leur peur de l’autre, parce que à la base l’homme a peur de ce qui est différent, plutôt que de leur dire gentiment « tu vas accepter les autres, tu vas voir les autres comme ça », qui n’est qu’une forme de surface et de bonne intention, il faut leur dire de biais. Quand c’est trop bien dit en surface, on n’arrive par à aller à l’intérieur, ce n’est pas intégré. Pour qu’ils puissent intégrer, il vaut mieux leur faire avaler de la caillasse, c’est-à-dire leur donner des livres qui ne sont pas lisses, des livres où on n’explique pas, des livres pas bien-pensants, un peu complexes. En fait, il faut simplement être juste avec ce qu’on a à dire et ne pas réfléchir à ce qu’il faut que l’enfant apprenne et comment il faut qu’il l’apprenne. Il faut avoir la caillasse, c’est le seul moyen, et tant pis si c’est chaotique au début… La moraine, qui bouge tout le temps – chaque année, quand on arrive au pied du glacier, on doit regarder quel chemin on va prendre parce que la moraine a bougé –, exprime aussi l’idée que l’on est en perpétuel changement, que notre regard peut changer parce que j’ai l’impression qu’on a toujours tendance à nous figer, nous obliger à avoir un avis…

De quelle couleur est le vent?

De quelle couleur est le vent? © ANNE HERBAUTS/LES ALBUMS CASTERMAN

Et cette moraine mouvante peut tenir, car les constructions de vos livres sont très solides ?

C’est ça qui rassure, qui fait qu’on peut croire aux marées forestières, aux histoires inventées… Dans Une histoire grande comme la main, il faut qu’on retrouve la main, c’est la cohérence de l’ensemble car toutes les histoires de l’album ont des tons très différents. Ce qui fait lien aussi dans cet album, c’est le tigre, qui amène aussi l’humour, la distance. C’est un personnage qui se moque de moi quand j’écris trop bien, quand je commence à être trop lyrique, il dit « allez, j’ai faim, c’est bon, tu t’amuses bien, là ? », c’est sa façon de me dire que je fais la poète et que, lui, il mangerait bien des biscuits. Il m’aide à casser l’écriture, le ronflant.

“Je m’entraîne  un peu au cabochon…”

Les mêmes réflexes de rupture et de cassure, que dans votre travail d’illustratrice…

Oui, par contre, ici, comme c’était un visage d’enfant, c’était plus compliqué, je devais arriver à une certaine justesse et une certaine pureté, je devais être bonne, quoi. La maladresse, elle est par exemple du côté du dessin des bottes rouges de l’enfant qui ne sont pas trop réalistes, car sinon l’entrée dans le rêve ne marche plus. Sur certaines pages, pour bien qu’on sente qu’on entrait dans un autre tiroir de l’histoire, et alors que j’avais d’abord fait des images plus travaillées, j’ai voulu épurer au maximum. Parce que mes images en général racontent beaucoup et que je me rends compte que, parfois, on a simplement besoin d’une image jolie, illustrative, pour qu’il ait juste une petite virgule, un cabochon. Alors je m’entraîne un peu au cabochon…

De quelle couleur est le vent?

De quelle couleur est le vent? © ANNE HERBAUTS/LES ALBUMS CASTERMAN

Alors que le personnage de la grand-mère est très important dans le livre, il n’est pas représenté, comment expliquez-vous cette absence ?

Je l’ai dessinée de nombreuses fois et, à chaque fois, je trouvais que cela n’allait pas. Après de nombreux questionnements, je me suis dit qu’elle ne pouvait décidément pas rentrer dans le livre. Elle aurait tout cassé, car, si elle y rentrait, elle devrait habiter une vraie maison, tandis que là, on ne voit que son intérieur qui est un peu bizarre, et cette bizarrerie produit presque une image de rêve, et ça, ça marche bien puisqu’on est dans un rêve, justement. Même si j’avais envie de dessiner une grand-mère avec toutes ses petites rides et me faire plaisir graphiquement, à un moment j’arrête parce que je sais que ça ne prend pas, que ça bavarde pour rien, c’est-à-dire que ça fait du bruit dans l’histoire et que ça n’apporte rien. Le bruit, c’est aussi visuel.

“Œil en verre du capitaine Achab…”

Dans votre Catalogue de marées en lisière, l’écriture est minimale, comme si vous testiez une nouvelle forme, toujours poétique mais encore plus épurée…

L’écriture muséologique que j’avais inventée pour l’exposition de l’an dernier m’a bien amusée. Pour que cela ait l’air véridique, il me fallait écrire des phrases courtes à chaque description, préciser juste « retrouvé telle date », « date inconnue » ou « retrouvé vide en bordure de forêt », et titrer au plus simple « œil en verre du capitaine Achab » pour un bouton transparent ou « repose-pied pour pirate à jambe de bois » pour un vieux repose-fer à repasser en fonte.
J’aimerais bien aussi essayer d’écrire un roman policier, ce qui serait tout à fait inconfortable pour moi parce que, dans le polar, il faut être très précis dans la description du quotidien. Ce que j’aime bien dans le polar, ce n’est pas tellement l’action, mais cette impression de découvrir des morceaux de vie humaine, des pans de sociologie… Dans les albums, je suis sauvée par l’image, mais là, je ne sais pas si j’y arriverais… A moins d’un polar poétique peut-être…

Broutille.

Broutille. © ANNE HERBAUTS/LES ALBUMS CASTERMAN

Depuis Broutille (6), on dirait que vous vous absentez un peu de vos albums, que vos motifs récurrents comme la cafetière ou la chaise tendent à disparaître…

C’est vrai qu’il y a une absence, mais je trouvais qu’il y avait trop de moi dans mes albums, j’étouffais un peu. Je me suis dit, bon, là, j’arrête de dessiner des cabanes, des cafetières… car si à chaque livre je m’installe dans mon jardin et que je ne vais pas me frotter à la haie, au bout d’un moment, c’est peut-être confortable, mais on s’ennuie. Bien sûr, il ne faut quand même pas sortir du jardin pour aller sur Mars, cela n’a aucun sens, mais je trouve qu’il faut chaque fois aller voir les bords… C’est peut-être inconfortable, c’est peut-être moins bien dessiné, mais c’est plus juste. C’est comme quand, d’un coup, on a un problème à la jambe et qu’on doit marcher avec une béquille, on découvre vraiment ce que c’est que marcher alors qu’on l’a toujours fait sans y penser. En fait, il faut s’obliger à s’interroger, toujours. Sur le livre, l’écriture, la peinture.

Vous travaillez sur quoi actuellement ?

J’ai à finir un livre très dense pour les éditions Esperluète autour du drame des migrants, et je bloque un peu parce que je ne peux pas le faire à la légère. Je ne veux pas que cela soit un texte d’actualité, ni un texte ronflant, mais un livre un peu comme Sans début ni fin, petite parabole (7), où j’abordais le sujet des sans-papiers par le biais de la poésie et surtout pas frontalement. Je ne voulais rien commencer avant d’avoir fini celui-là, et puis, un jour que j’en avais assez de ne pas avoir assez de temps pour moi, je me suis assise à ma table et j’ai dit : « Les mamans koalas ne lisent pas de livres. » Je me suis alors mise à dessiner des koalas et des grizzlis, et j’ai tellement aimé les dessiner que j’aurais pu en faire des centaines… Le livre, à paraître chez Esperluète, raconte en image, et sans beaucoup de texte, la vie des parents accaparés par leurs enfants, donc la vie de ces koalas qui ne peuvent pas lire et de ces grizzlis qui ne dorment qu’en hiver… Ce sont des situations vécues, très drôles, et graphiquement je me suis régalée, c’était tellement simple, ça m’a fait un bien fou. J’ai aussi en route un nouveau projet pour Casterman pour lequel j’ai déjà une histoire bien construite, une sorte de conte mais sans trop de texte… J’ai vraiment envie de faire du livre en ce moment.

Broutille.

Broutille. © ANNE HERBAUTS/LES ALBUMS CASTERMAN

Pourquoi « en ce moment »? Au rythme où vous publiez, on ne penserait pas que vous faites des pauses…

J’ai des carnets où je note des milliers d’idées, des titres de livre, des pistes, parfois même des personnages… J’en ai au moins six ou sept que je mène de front en même temps, je ne sais même plus où je les mets, je les oublie complètement et quand je les retrouve, ça redéclenche la machine, je me dis ça et là mais mince, c’est formidable ça, c’est super ce truc… Je marque alors de post-it de couleur les pages où il y a des choses que je veux redémarrer, puis je laisse mijoter pour voir laquelle ressort en premier. Pendant trois ans, comme j’avais moins le temps, à chaque fois que j’avais un petit brasier qui s’allumait quelque part, je l’éteignais. Car, quand brûlent dans la tête tous les brasiers qu’on n’a pas éteints, ça rend dingue. Et j’ai beau être un peu tête de linotte, c’est quand même dans moi que ça mijote…

(1) Lundi, Anne Herbauts, coll. Les Albums, éd. Casterman, 14,95 €.
(2) De quelle couleur est le vent ?, Anne Herbauts, coll. Les Albums, éd. Casterman, 19,50 €.
(3) « Là où la forêt fait un bruit de mer », exposition qui a eu lieu du 10 octobre 2016 au 8 janvier 2017, à la Vénerie/ Ecuries, Espace Delvaux, Centre culturel Watermael-Boitsfort.
(4) Un jour Moineau, Anne Herbauts, coll. Les Albums, éd. Casterman, 14,50 €
(5) Catalogue de marées en lisière, Anne Herbauts, hors collection, éd. Esperluète, 15 €.
(6) Broutille, Anne Herbauts, coll. Les Albums, éd. Casterman, 14,50 €.
(7) Sans début ni fin, petite parabole, Anne Herbauts, éd. Esperluète, 14 €.

La plupart des livres et albums d’Anne Herbauts sont parus aux éditions Esperluète et aux éditions Casterman.

A lire
Une histoire grande comme la main, Anne Herbauts, coll. Les Albums, éd. Casterman, 15,90 €.

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