Né le 20 janvier 1929 à tour, fils d’un officier de l’armée de l’air, il participe au Maquis de Saint-Marcel dans le Morbihan en 1944 d’abord comme agent de liaison puis comme combattant armé lors de la bataille du 18 juin, ce qui lui vaut la croix de guerre 1939-1945.
Après deux échecs en 1967 et 1968, Loïc Bouvard est élu pour la première fois député en 1973, dans la circonscription où se situait la propriété familiale de Sainte-Geneviève à Saint-Marcel, détruite par l’armée d’occupation fin juin 1944.
Vice-président de l’Assemblée nationale de 1988 à 1997, il est constamment réélu parlementaire, la dernière fois lors des élections législatives de 2007, dans la 4e circonscription du Morbihan (son suppléant était François Guéant, fils de Claude Guéant).
Membre du groupe UMP, il préside en sa qualité de doyen d’âge la première séance de la XIIIe législature, le 26 juin 2007, lors de laquelle Bernard Accoyer est élu président de l’Assemblée nationale.
À la fin de son mandat de parlementaire en 2012, âgé de 83 ans, il était le député le plus âgé de l’Assemblée nationale.
39 ans à l’Assemblée nationale
A 78 ans, doyen de l’Assemblée nationale, l’allure bon enfant, de grand-père tranquille et attentif, est toujours la même. Et à l’entendre, la passion aussi :
« Je ne me lasse pas de mon rôle de député. Servir et représenter les habitants de notre région, tel est le sens de ma vie.
Pour asseoir sa légitimité, Loïc Bouvard aimait à rappeler, un brin rieur,que c’était bien lui, qui, par deux fois, avait reçu l’investiture de l’UMP :
En 2006, un sondage a montré que jétais le mieux placé pour faire gagner mon parti. Un second l’a confirmé.
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